Partie de plaisir à la plage de Mbour : Un homosexuel se fait tuer par son amant
Les homosexuels de la Petite Côte avaient assailli la salle d’audience qui abritait la Chambre criminelle de Mbour. En effet, l’un d’eux comparaissait à la barre de cette juridiction pour meurtre. I. Mbengue avait tué son amant S. Aïdara.
L’un est un polygame mais qui ne se limite pas à ses deux épouses. Il a un amant, un jeune. Alors, les deux homosexuels se sont donnés rendez-vous à la plage «Tripano» de Mbour pour une partie de plaisir. Une affaire qui a été appelé à la barre de la Chambre criminelle. Et elle a ameuté les homosexuels de la Petite Côte qui ont assailli la salle d’audience.
Mbengue et son partenaire S. Aïdara, polygame, entretenaient des relations sexuelles à une heure indue, seuls, loin d’un regard indiscret. Tout allait bien jusqu’au moment où Mbengue déclare être fatigué et en avoir assez. Il disait sentir des douleurs. Son partenaire ne l’entendait pas de cette oreille et voulait que les ébats continuent.
Le jeune Mbengue, pêcheur de son état, ayant refusé à son partenaire de satisfaire son appétit sexuel comme il était convenu, a choisi de régler ça à sa manière. Une violente bagarre éclate. Plus jeune, Mbengue prit le dessus. Il asséna des coups de pierre à son amant, à la tête, occasionnant une fracture de l’os occipital, une hémorragie du scalp. Aïdara succomba à ses blessures.
L’accusé condamné à 5 ans de réclusion criminelle
A la barre, l’accusé a nié les faits qui lui sont reprochés. Il a plu¬tôt avancé que son partenaire s’est suicidé en se jetant dans la mer et en heurtant les pierres. La Chambre criminelle a déclaré l’accusé coupable de meurtre et l’a condamné à 5 ans de réclusion criminelle et à verser 20 millions d’amende aux deux épouses de la victime.
Un crime passionnel d’un autre genre qui a peut-être sauvé l’accusé. Mais aussi parce que, pour certains, c’est une minorité protégée. Souvent leur statut est considéré comme étant non compatible avec la détention.
Source – Léral