Investissements étrangers : Offensive belge au Sénégal

Le Sénégal «offre aux entreprises qui cherchent à s’y établir, une stabilité remarquable et de nombreux atouts, stabilité politique, sécurité, stabilité monétaire, qualité de vie appréciable et position géographique favorable», a déclaré hier, la Princesse Astrid, à l’occasion de l’ouverture de la première mission économique belge 2023 ; à travers laquelle, la Belgique veut ouvrir de nouvelles perspectives dans sa coopération avec le Sénégal.

Par Justin GOMIS – Le choix porté sur le Sénégal pour abriter la première mission économique belge 2023 n’est pas fortuit, si l’on se fie aux propos de la Princesse Astrid, qui dirige ladite mission au nom du Roi belge. Le choix du Sénégal, selon la représentante de sa majesté, le Roi belge, «fut en réalité une évidence au vu de la diversité et de la multitude des liens qui unissent nos deux plats pays. Car, les relations économiques et sociales qui existent entre la Belgique et le Sénégal n’ont cessé de croître ces dernières années». En atteste, «le flux des marchandises entre les deux pays qui a largement dépassé le milliard d’euros en 2022». D’après la princesse, «le Sénégal représente en Afrique un partenaire d’avenir pour les entreprises et les investisseurs européens, belges en particulier, et offre une belle porte d’entrée économique et commerciale dans la sous-région». A l’en croire, le pays de la Teranga «offre aux entreprises qui cherchent à s’y établir, une stabilité remarquable et de nombreux atouts, stabilité politique, sécurité, stabilité monétaire, qualité de vie appréciable et position géographique favorable». A cela, elle ajoute un vrai dynamisme économique soutenu par une réelle volonté politique comme «le Plan Sénégal émergent, la mise en place des zones économiques spéciales et les grands travaux d’infrastructures con­tribuent à l’attractivité du Sénégal, les importantes mesures mises en place par les autorités sénégalaises pour améliorer le climat des affaires, renforcer la formation des jeunes, promouvoir les investissements et développer le secteur privé».

Cette mission économique, qui se tiendra jusqu’au 25 mai 2023, est composée des centaines d’hommes d’affaires, de chefs d’entreprise, de représentants d’institutions académiques et de hauts représentants du gouvernement belge. Cette délégation devrait ainsi échanger avec le secteur privé sénégalais pour cette opportunité de partenariat qui ouvre de nouvelles perspectives dans la coopération entre la Belgique et le Sénégal.

La ministre des Affaires étrangères, qui présidait la cérémonie d’ouverture, relève ainsi «la fine articulation de la mission qui fait transparaître des secteurs d’activités porteurs à savoir : la logistique portuaire intermodale ; la biotechnologie et la pharmacie ; les énergies renouvelables ; l’eau et l’environnement ; les industries culturelles et créatives». Autant dire des secteurs qui, selon Me Aïssata Tall Sall, «recoupent l’ambition du Président Macky Sall d’asseoir la souveraineté sur les plans alimentaire, pharmaceutique, médical, énergétique ; le tout adossé à un secteur privé national fort, moteur de notre émergence économique à l’horizon 2035». A ce titre, rappelle la ministre, le gouvernement a entrepris des réformes pour améliorer l’environnement des affaires. Ce qui lui a permis de faire d’importants progrès en termes de compétitivité. Le Sénégal a réussi à créer des plateformes industrielles intégrées érigées en zones économiques spéciales, la mise en place d’un guichet unique dans le but de simplifier et de diligenter les procédures administratives préalables à la création d’une entreprise, l’adoption d’une loi sur les partenariats public-privé, entre autres.


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