Fatick / Curage des canalisations : Réparation du canal de Peulgha…

Ces mesures d’urgence ont été prises pour minimiser les éventuelles conséquences en cas de pluies exceptionnelles à Fatick.

L’approche par anticipation prônée par l’ONAS, se mesure le terrain à Fatick. Dans cette ville, des tas de déchets extraits des canalisations sont visibles çà et là. C’est la partie visible des opérations de curage des ouvrages. Les équipes sont obligées d’accélérer le rythme pour plusieurs raisons. Il y a d’abord l’hivernage qui se profile. Mais il y a également, le besoin de tirer les enseignements des dernières inondations. En 2022, vers fin septembre, alors que tout le monde croyait que les pics étaient passés, la ville de Fatick recueillit, à la surprise générale, plus de 200 mm de pluies en trois jours. Il fallait remonter jusqu’en 1971, pour retrouver ces cumuls en l’espace de trois jours.Aujourd’hui, en plus du curage, l’ONAS mène d’autres actions pour prévenir ou réduire les risques d’inondations dans les quartiers, Emetteur, Daral, Peulgha, Darou Rahmane… « L’année dernière, nous avons enregistré des pluies jamais connues par la ville depuis des décennies. Fatick était inondée », a dit le responsable régional de l’ONAS, à Fatick. Il est envisagé le curage de 8 km de réseau, sur un total de 14 km.« Nous sommes en train de curer le réseau. Nous avons un linéaire de 14 km, le curage concerne 8 km », rapporte Moussa Guèye de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). La priorité pour les techniciens, c’est d’avoir un système d’évacuation au top avant les premières grandes pluies. Cela est possible si l’on se fie à Moussa Guèye. « Nous avons des ouvrages construits en 2005. Leur vétusté est à l’origine de beaucoup de problèmes. Il doiventt être repris afin de faciliter le drainage des eaux », a expliqué Moussa Guèye.Dans cette ville, la gestion des inondations intègre désormais l’imprévisible. C’est à juste raison. Les évènements extrêmes de l’année dernière avaient paralysé le système d’évacuation à cause des inondations du local technique de la station de pompage de l’ONAS, située non loin de la Gouvernance. « Nous avons eu un surplus d’eau au niveau de notre local technique, nous avons opté pour la délocalisation du groupe électrogène, en le plaçant à un endroit où il ne peut pas être envahi par les eaux », souligne Moussa Guèye.Au quartier Peulgha, le grand canal construit il y a quelques années, sera réhabilité. Depuis sa construction, des habitants de ce quartier souffrent moins des effets des inondations. « Ce canal qui a connu des affaissements, sera réparé. Et nous avons espoir que d’ici les premières pluies, tout sera fin prêt », informe Moussa Guèye. Ici, les habitants ont vécu un hivernage paisible, depuis sa mise en service jusqu’en septembre 2022.

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