Momar Diongue sur la tension politique au Sénégal : «Le pays a commencé à avoir des problèmes depuis que…»

« Dans un pays où l’opposition organisée, structurée propose des projets de société, contribue un facteur d’instabilité. Si quelqu’un se lève pour les éliminer; il y aura la tension et il sera le principal responsable», a déclaré Momar Diongue qui appelle les acteurs politiques à l’apaisement. Car, dira-t-il, «c’est ça qui fait respirer la démocratie

Et de rappeler pour s’en désoler: «Le pays a commencé à avoir des problèmes dans l’arène politique, depuis que le président Macky Sall a dit que je vais réduire l’opposition à sa plus simple expression. Une phrase qui résonne toujours dans mes oreilles. C’était en marge d’un conseil des ministres décentralisé à Kaffrine».Le journaliste analyste politique de préciser sur les propos de l’ancien Président Me Abdoulaye Wade: «Cela ne veut pas dire que sur son cheminement à la tête du pays, il n y ‘a pas eu de tensions. D’ailleurs, certaines ont causé la mort de certaines personnes. En Février 1994, sept (7) policiers ont été tués au triangle sud, l’ancienne Rts. Pareille en 1988, et Il y a eu aussi l’assassinat du Juge Me Babacar Sèye».Momar Diongue rappelle toujours que les 26 ans de Me Wade dans l’opposition, ont préservé le Sénégal de soubresauts, contrairement aux autres pays de la sous-région et ont permis d’avoir des acquis démocratiques.En ce sens, le journaliste fait comprendre que dans un pays démocratique, l’opposition en tant qu’entité, a presque autant de mérite que le pouvoir, parce qu’elle n’a pas pris les armes, mais sa parole et son projet de société pour briguer le suffrage de son peuple.«C’est le principal facteur de stabilité et d’équilibre, une soupape de sécurité dans un pays. C’est la raison pour laquelle dans beaucoup de pays; le statut de l’opposition a été instauré dans leur loi, contrairement au Sénégal», a-t-il laissé entendre.Par contre, ce qui est mauvais pour un pays, selon le chroniqueur de la 2stv, «c’est quand le pouvoir exerce une violence d’Etat dans l’opposition qui n’a pas plus que deux alternatives: Soit c’est la résignation, ou la radicalité. Et le Sénégal est dans cette situation…» dit-t-il.

Le Grand Panel

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