Israël: la colère des chrétiens de Jérusalem

L’Eglise orthodoxe grecque de la ville sainte, dénonce les entraves « autoritaires » de l’Etat hébreu, aux célébrations de Pâques. Ce samedi, cette communauté organise la cérémonie « du feu sacré », dans la basilique du Saint-Sépulcre. Problème, la police israélienne limite drastiquement le nombre de fidèles, qui pourront y accéder. La raison officielle ? La sécurité. Mais cette décision ne passe pas. Elle est vécue comme une nouvelle persécution, car elle intervient à la suite de nombreuses violences commises par des juifs extrémistes contre les chrétiens, depuis le début de l’année. Reportage dans la vieille ville de Jérusalem

avec notre correspondant à Jérusalem, Sami Boukhelifa RFI

RFI – :RFISuivre2 mnL’Eglise orthodoxe grecque de la ville sainte, dénonce les entraves « autoritaires » de l’Etat hébreu, aux célébrations de Pâques. Ce samedi, cette communauté organise la cérémonie « du feu sacré », dans la basilique du Saint-Sépulcre. Problème, la police israélienne limite drastiquement le nombre de fidèles, qui pourront y accéder. La raison officielle ? La sécurité. Mais cette décision ne passe pas. Elle est vécue comme une nouvelle persécution, car elle intervient à la suite de nombreuses violences commises par des juifs extrémistes contre les chrétiens, depuis le début de l’année. Reportage dans la vieille ville de Jérusalem,

avec notre correspondant à Jérusalem, Sami Boukhelifa

Debout, à l’entrée de son église dans la vieille ville de Jérusalem, Majed énumère les nombreuses attaques ayant ciblée la communauté chrétienne ces derniers mois : cimetière profané, église vandalisée, inscriptions racistes à l’entrée d’un monastère.Lui-même a été agressé par des juifs extrémistes, confie-t-il. « Ça m’est arrivé plusieurs fois. Ils m’ont craché dessus. Ils ont scandé mort aux chrétiens, m’ont aspergé de gaz au poivre, et m’ont insulté ». Des attaques de plus en plus fréquentes, car impunies, selon lui. « Les autorités et la police israéliennes, ne font absolument rien pour stopper ces extrémistes. Alors, comme ils n’ont de compte à rendre à personne, ils n’ont peur de personne, ils font ce qu’ils veulent » .

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