Maison d’arrêt et de correction de Diourbel : 79 détenus formés pour leur réinsertion
Détenus trop nombreux, personnel et moyens insuffisants, cette surpopulation a pour conséquence de priver les prisonniers de leur droit à la formation. Partant de ce constat, la formation devient un droit auquel chaque individu peut aspirer, en tant que citoyen, libre ou détenu. D’où toute la pertinence de la session de formation de 79 détenus de la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Diourbel dans différents métiersUne problématique majeure pour l’Administration pénitentiaire réglée par le fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT). Il s’agit, en effet, de permettre à ceux qui sont dans les liens de la détention de réussir leur séjour carcéral socialement parlant, par des activités de socialisation.Pour la directrice générale du 3FPT, la réinsertion sociale en milieu carcéral signifie l’accompagnement moral, professionnel et éducatif de la personne incarcérée par le recours au travail, aux moyens éducatifs et culturels et aux loisirs qui existent en prison, les détenus ont bénéficié de formation aux métiers d’électricien bâtiment, de mécanicien et de maintenancier automobile.Ils ont reçu, samedi dernier, au cours d’une cérémonie leurs attestations.«Ces récipiendaires ont été de manière très pratique, formés dans des métiers qu’ils peuvent valablement exercer, après leur séjour carcéral. Cette politique d’inclusion sociale a pour objectif de permettre à ces détenus d’être réinsérés rapidement et facilement à travers notamment des aptitudes, des connaissances, ainsi que des compétences avérées qui seront reconnues partout», s’est réjouie Sophie Diallo.Outre, cette remise d’attestations, la directrice générale du 3FPT a présidé la cérémonie de graduation de cinq promotions sortantes de l’Institut supérieur d’informatique de Diourbel. Cet établissement a mis sur le marché du travail 370 diplômés dont les 70% ont reçus des bons de financement du 3FPT.Lors de cette cérémonie, Abdou Samb le directeur général de l’institut supérieur en informatique(ISI), «c’est un moment très solennel pour les étudiants». A ISI, il a été noté une montée des femmes. Sur les 5 majors, les quatre sont des femmes.Le Grand Panel