NBA : y a -t-il des équipes prêtes à perdre pour avoir plus de chance de recruter Wembanyama ?

Perdre le plus souvent possible pour augmenter ses chances de recruter Victor Wenbanyama à la draft de la NBA : l’idée peut tenter certaines équipes du prestigieux championnat américain de basket-ball. La tentation du « tanking » a rarement été aussi forte qu’avec l’arrivée annoncée du phénomène français Victor Wembanyama, mais pour l’heure personne n’a été pris en flagrant délit..

Perdre le plus souvent possible pour augmenter ses chances de recruter Victor Wenbanyama à la draft de la NBA : l’idée peut tenter certaines équipes du prestigieux championnat américain de basket-ball. La tentation du « tanking » a rarement été aussi forte qu’avec l’arrivée annoncée du phénomène français Victor Wembanyama, mais pour l’heure personne n’a été pris en flagrant délit.

La Une du magazine de référence Sports Illustrated du mois de mars – rare honneur réservé à un « prospect » (« espoir » en français), le plus illustre restant LeBron James, alors lycéen surnommé l’Élu en 2002 – le prouve. Victor Wembanyama, Français de 19 ans et 2,21m est perçu comme le plus grand espoir du basket mondial. « LBJ » voit en lui « un extraterrestre », « un talent générationnel ».(Re)voir : Basket : Victor Wembanyama, un prodige qui progresse à pas de géant

De quoi susciter les convoitises de toutes les franchises, même si seule une poignée peut espérer décrocher le jackpot en fin de saison. Il est probable que « Wemby » sera le N.1 de la Draft [NDLR, Draft ou repêchage en français, un événement annuel qui est une bourse aux jeunes joueurs à recruter dans la cadre d’une loterie spécifique] le 22 juin, malgré la concurrence d’un autre prodige, Scoot Henderson.Les derniers du classement choissisent en premierL’identité de l’équipe qui le sélectionnera est loin d’être connue. Elle dépendra notamment du classement final et de cette loterie mise en place pour équilibrer les forces de ce championnat fermé et organisée pour les quatorze clubs non qualifiés pour les play-offs (séries éliminatoires en français). Depuis trois éditions, les trois formations ayant les plus mauvais bilans de la saison ont chacune 14% de chances de choisir en premier le joueur de la « Draft », ce « marché » aux jeunes talents dont ils veulent s’attacher les services. La quatrième plus mauvaise équipe aura 12,5% de chances, la 5e 10,5%, etc., jusqu’à la 14e qui n’aura que 0,5% de chances.S’il a souri à Minnesota (Anthony Edwards), Detroit (Cade Cunningham) puis Orlando (Paolo Banchero) qui faisaient partie des équipes ayant la primeur du choix avec 14% de chances, ce nouveau système a pour but principal d’éviter un « tanking » massif [NDLR : faire exprès de perdre des matchs pour descendre dans le classement et avoir de meilleurs choix au draft], qui a pour conséquence de fausser le championnat. Jusqu’à la mise en place de ce nouveau système, la plus mauvaise équipe de la saison avait 25% de chances de choisir en premier à la Draft et la lutte faisait parfois rage… pour finir dernier.

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