L1: le PSG s’est remis en ordre de marche avant le Bayern
AFPA deux devant avec Messi et Mbappé et avec un surcroît de motivation, le Paris Saint-Germain s’est remis dans le sens de la marche à Marseille (3-0) et a fait le plein de confiance avant son déplacement crucial au Bayern Munich, le 8 mars.. Positiver Après une période de fortes turbulences, marquées par trois défaites d’affilée, dont le 8e de finale aller de Ligue des champions face au Bayern au Parc des Princes (1-0), Paris s’est donné un peu d’air en humiliant son vieux rival à domicile.Même si l’avenir de l’entraîneur Christophe Galtier dépendra sans doute du résultat en Bavière, cette petite bouffée d’oxygène tombe à pic pour le PSG avant de s’attaquer au rendez-vous le plus décisif de sa saison.Paris a gagné un gros match « dans une période difficile », a ainsi souligné Marco Verratti. « On a mérité cette victoire. On est très content du résultat et de la manière ».Positiver: c’est aussi le sens de la prise de parole en zone mixte du président parisien Nasser Al-Khelaïfi, peu habitué à ce genre d’intervention médiatique après une rencontre. »Je veux donner beaucoup de confiance aux joueurs, pour tout le monde, et vous aussi les médias, comme ça vous parlez un peu en positif de nous », a lancé le dirigeant qatarien dans un sourire, avant d’assurer Galtier de sa « confiance ».. A deux c’est mieux, surtout avec Mbappé…Sans Neymar blessé, il manquait certes un génie sur le terrain mais la prestation parisienne a montré que l’équipe gagnait en équilibre en n’alignant que deux des membres de la fameuse « MNM ».Dans cette configuration, le doublé de Kylian Mbappé, qui avait cruellement manqué au PSG, le 8 février à Marseille en Coupe de France (défaite 2-1), a rappelé que cette équipe était transfigurée par la simple présence du champion du monde 2018. »Il y un PSG avec Mbappé et un PSG sans », comme l’a souligné le Marseillais Mattéo Guendouzi.Avec le danger permanent qu’il représente dans la profondeur, aucune défense ne peut dormir tranquille, celle du Bayern non plus, comme l’avaient prouvé ses 33 minutes passées sur la pelouse lors du 8e de finale aller de C1, qui avaient failli changer le cours de la partie.Mbappé « est un joueur d’une autre planète », a également salué l’entraîneur marseillais Igor Tudor. « Si on compare avec le match de Coupe, la différence c’est eux, pas nous. Ce qui a changé, c’est ce qu’ils ont fait, leur façon de se comporter et leur N.7″.Lionel Messi a lui été étincelant, marquant un but et offrant les deux passes décisives à son N.7. Déjà contre Lille, le dimanche précédent, il avait signé d’un coup franc à la dernière seconde une victoire cruciale contre Lille (4-3) pour mettre fin à la série de défaites.. Motivations. Ce qui a aussi changé par rapport au Classique du 8 février, c’est la motivation des Parisiens. »Ils étaient très concentrés, a ajouté le technicien croate, ils ont énormément couru, comme je les ai rarement vus faire. Quand une équipe comme celle-là se présente avec cette motivation, c’est difficile ». »Quand Ramos, Ruiz, Verratti, Messi, Marquinhos et les autres jouent comme ça, on donne peut-être l’impression d’avoir été plus lents, mais en fait c’est eux. Nous on a joué de la même manière », a poursuivi Tudor. »On a défendu plus haut, avec de la profondeur, de l’intensité, on a gagné beaucoup de duels », détaille Verratti.Sans Neymar et avec seulement deux joueurs offensifs, Galtier en a profité pour repasser à une défense à trois, qu’il « avait beaucoup travaillée les quatre premiers mois » durant lesquels le PSG était resté invaincu.Seule mauvaise nouvelle de la soirée, la grave blessure de Presnel Kimpembe, une rupture du tendon d’Achille droit qui met fin à sa saison.Le polyvalent Danilo Pereira, excellent à Marseille, devrait assurer le rôle de troisième défenseur à Munich.Neymar soigne lui toujours son entorse à la cheville et espère revenir pour le choc en Bavière même si ses chances restent minimes.Mais même avec ses blessés, Paris « arrive dans un moment décisif de la saison » avec « une victoire qui donne confiance », conclut Verratti