Burkina Faso : 15 films en compétition pour le Grand Prix du Fespaco

Ce 13 janvier, le Fespaco, plus grand festival de cinéma africain, vient de dévoiler les films sélectionnés pour sa 28è édition. 15 films sont en compétition pour le Grand Prix. Ce festival panafricain se tiendra du 25 février au 4 mars à Ouagadougou, dans un pays encore déstabilisé par deux coups d’État.

L’organisation du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) vient de dévoiler les films sélectionnés pour sa 28e édition, qui se tiendra du 25 février au 4 mars.

Quinze longs-métrages vont tenter de briguer l’Étalon d’or de Yennenga, la récompense suprême. Dans cette catégorie reine du festival, le Cameroun et la Tunisie sont les pays les mieux représentés, avec deux films chacun.

Le Fespaco, le plus grand festival du cinéma africain

Le Fespaco, créé en 1969, est considéré comme le plus grand festival du cinéma africain. Chaque année, des dizaines de milliers de spectateurs viennent à Ouagadougou pour assister à ce que l’on surnomme les « oscars africains ».

Organisé tous les deux ans, le festival a primé en 2021 le film somalien La Femme du fossoyeur, réalisé par Khadar Ayderus Ahmed. Cette année, 170 oeuvres sont sélectionnées et réparties dans onze catégories différentes, du court-métrage au documentaire en passant par les films d’animation.

La productrice tunisienne Dora Bouchoucha, connue notamment pour Satin Rouge, présidera le jury chargé de remettre l’Étalon d’or.

Cette 28e édition intervient dans un contexte critique pour le Burkina Faso. Le pays a connu, en 2022, deux coups d’État militaires successifs et est régulièrement la cible d’attaques jihadistes depuis 2015.

Voici la liste des 15 films en lice pour l’Étalon d’or du Yennenga :

 » La plantation des planteurs » de Dingha Eystein Young (Cameroun)

« Mon père, le diable » d’Ellie Foumb (Cameroun)

« Ashkal » de Youssef Chebbi (Tunisie)

« Under the fig trees » d’Erige Sehiri (Tunisie)

« Sira » d’Appoline Traoré (Burkina)

« Abu Saddam » de Nadine Khan (Egypte)

« Bantú Mama » de Ivan Herrera (République dominicaine)

« Mami Wata » de C.J. « Fiery » Obasi (Nigeria)

« Maputo Nakuzandza » d’Ariadine Zampaulo (Mozambique)

« Our lady of the Chinese Shop » d’Ery Claver (Angola)

« Shimoni » d’Angela Wamaï (Kenya)

« Simin Zetwal/Regarde les étoiles » de David Constantin (Ile Maurice)

« The Blue Caftan/Le bleu du Caftan » de Maryam Touzani (Maroc)

« The Last Queen/ La dernière reine » de Damien Ounouri (Algérie)

« Xalé, Les blessures de l’enfance » de Moussa Séné Absa (Sénégal)

TV5MONDE

AFP

Mise à jour 13.01.2023 à 17:1

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