Politique nationale d’assurance qualité dans l’enseignement supérieur

L’ANAQ-Sup dialogue avec les parlementaires – Le Professeur Massamba Diouf, Secrétaire exécutif de l’Autorité nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (ANAQ-Sup) a reçu, mercredi 2 juillet 2025,  une délégation de parlementaires conduite par le Président de la Commission « Éducation, Jeunesse, Sports et Loisirs de l’assemblée nationale, le député El Hadji Gueye. La rencontre qui s’est tenue en  présence de M. Amadou Sadio, Président du Conseil d’Administration de l’ANAQ-Sup, a permis d’engager un dialogue fécond entre les parlementaires et l’institution de l’Assurance Qualité dans  l’Enseignement supérieur.

Dans son allocution, le Pr Massamba Diouf a magnifié la visite des parlementaires et plaidé pour le renforcement des missions et des capacités d’intervention de l’ANAQ-Sup conformément aux instructions présidentielles du conseil des Ministres du 28 Août 2024.   En effet, au vu des nombreux défis liés à la mission de régulation, il est nécessaire que l’ANAQ-Sup soit renforcée sur le plan institutionnel et qu’elle soit davantage appuyée pour le renforcement de ses ressources humaines et matérielles, afin de mieux répondre aux attentes des parties prenantes et bénéficiaires de l’enseignement supérieur, a-t-il fait savoir. Le Pr Diouf a également appelé à un partenariat gagnant-gagnant avec les parlementaires. « L’expertise de l’ANAQ-Sup pourrait ainsi être mobilisée pour produire des études et réflexions pouvant éclairer davantage les parlementaires sur les questions liées à l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation ». a-t-il relevé. Avant d’assurer : « Nous nous engageons à vous fournir des éléments d’analyse rigoureux, basés sur des évidences scientifiques, pour renforcer vos plaidoyers et éclairer vos décisions ».

Une réponse engagée des parlementaires 

En réponse, le député El Hadji Guèye a exprimé l’engagement de son institution à porter les recommandations de l’ANAQ-Sup partout où besoin sera.  « Nous défendrons vos doléances au niveau de l’hémicycle et auprès des autorités compétentes. L’ANAQ-Sup doit disposer des moyens adéquats pour assurer pleinement ses missions ».   Au cours des échanges, les parlementaires ont également insisté sur la nécessité de protéger les citoyens contre les établissements non reconnus, soulignant que de nombreux diplômés se retrouvent confrontés à des refus de reconnaissance de leurs titres dans la fonction publique ou dans le cadre de leur mobilité académique notamment à l’international.

L DIEDHIOU

SUDQUOTIDIEN

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