“Un fragment de vie pure”: la presse européenne sous le choc du clash “mythique” entre l’Inter et le Barça

Fabuleux. Irréel. Historique. Les superlatifs manquent pour décrire ce qu’il s’est passé mardi soir sur la pelouse de Giuseppe Meazza. L’Inter Milan est le premier finaliste de la Ligue des Champions après avoir éliminé le FC Barcelone au terme d’une demi-finale aux nombreux rebondissements. La presse européenne est évidemment euphorique ce mercredi matin.

Merci messieurs. Après un match aller prolifique à Barcelone (3-3), la manche retour a été encore plus spectaculaire à Milan (4-3). L’Inter a arraché la prolongation au bout du temps additionnel grâce à Francesco Acerbi, avant de s’offrir la qualification pour la finale avec un but de Davide Frattesi.

En Italie, la Gazzetta dello Sport fête une “soirée épique” et un “Inter mythique et infini”. Avant de s’adresser aux supporters qui ont quitté le stade avant le coup de sifflet final: “Les supporters de l’Inter qui ont quitté le stade à la 90e minute, fatigués et découragés, ont perdu un fragment de vie pure qu’ils ne récupéreront jamais”.

Selon le Corriere dello Sport, ce match restera “dans les annales”. “Yamala”, titre le média, en référence à Lamine Yamal. “Fou, épique, historique, émouvant : choisissez l’adjectif que vous voulez pour qualifier cet interminable Inter”.

La Repubblica s’attarde sur l’un des héros milanais, Francesco Acerbi: “L’empreinte des grands anciens dans la nuit magique du 4-3”, peut-on lire. Le défenseur a battu un cancer des testicules détecté en 2013 après sa signature à Sassuolo. “Après ça, le Barça ne fait pas peur”, estime le journal.

De son côté, la Stampa rend hommage à Simone Inzaghi: “Un entraîneur qui, grâce à sa tactique et à sa motivation, a réalisé un autre chef-d’œuvre et qui, au cours des trois dernières éditions, a réussi à atteindre deux finales de la Ligue des champions. Il lui manque désormais la dernière marche pour entrer dans l’Histoire.”

Constat similaire, sentiments différents. En Espagne, les médias sont unanimes sur l’aspect “historique” de cette demi-finale. Mais la déception est grande, même si le Barça a réalisé un grand match. Les coéquipiers de Yamal ont effectivement été tout proches du coup parfait après avoir remonté un handicap de deux buts. “Quelle équipe fière”, applaudit Sport.

“Il a manqué une minute”, constate Marca, en référence au but d’Acerbi à la 93e. “Cruauté maximale” pour le Barça, poursuit le journal. “Les deux équipes méritaient de se qualifier après un énorme double affrontement”.

“Des adieux épiques”, titre Mundo Deportivo avec une photo de Lamine Yamal. “Le Barça tombe à Milan et laisse échapper la grande finale après avoir joué un match superbe mené par un Lamine stratosphérique”, salue le quotidien.

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