Hacking des médias en ligne : les explications du DI du GFM
Ahmadou Maissa Faye, directeur informatique du Groupe Futurs Médias (GFM) et analyste-programmeur, est l’invité TECH du journaliste Amadou Sabar Ba. Dans cet entretien, il revient sur les attaques ciblant les sites d’information, notamment Seneweb et Dakaractu. Il décrypte les motivations des hackers et les techniques employées, dont les attaques par déni de service (DDoS).
Les cyberattaques contre les plateformes médiatiques sont devenues une préoccupation majeure dans l’écosystème numérique sénégalais. Ahmadou Maissa Faye, directeur informatique du Groupe Futurs Médias (GFM), partage son expertise sur le sujet dans une interview accordée à Amadou Sabar Ba.
Selon lui, il est difficile de déterminer avec précision les raisons derrière une attaque, mais plusieurs motivations peuvent être avancées. « Il existe différentes catégories d’assaillants : des hackers malveillants, des groupes activistes et des cybercriminels spécialisés dans les ransomwares », explique-t-il.
Concernant Seneweb, M. Faye révèle que le site a été victime d’attaques par déni de service (DDoS), une technique qui consiste à submerger un serveur de requêtes simultanées pour le rendre indisponible. « Ces attaques ont pour objectif de perturber l’accès au site en surchargeant ses capacités », précise-t-il.
Le spécialiste en cybersécurité insiste sur la nécessité pour les médias en ligne de renforcer leurs défenses numériques. « La vigilance, l’adoption de solutions de protection avancées et une surveillance continue sont essentielles pour contrer ces menaces », conclut-il.
SOURCE IGFM