Énergie : Le Sénégal et le Congo s’engagent à renforcer leur coopération dans le secteur pétrolier

Le Sénégal et le Congo veulent renforcer leur coopération énergétique. Une volonté réaffirmée par le ministre congolais des Hydrocarbures lors d’une visite, ce lundi, à la Société africaine de raffinage (Sar).

En séjour au Sénégal, le ministre congolais des Hydrocarbures, Richard Itoua, a effectué, hier, une visite à la Société africaine de raffinage (Sar). Une rencontre qui symbolise la volonté des deux pays de renforcer leur collaboration dans le secteur pétrolier.

Cette visite, qui intervient quelques jours après l’obtention du contrat d’affermage pour la distribution et la commercialisation de l’électricité en République du Congo pour une période de 10 ans par Senelec, traduit la volonté des deux pays de renforcer leur coopération dans le domaine énergétique.

Selon le directeur général de la Sar, Mamadou Abib Diop, les deux parties ont identifié des synergies et des axes de collaboration, particulièrement dans le secteur des hydrocarbures où ils partagent des ambitions et des défis communs. Le Congo est en train de finaliser un projet de mise en place d’un deuxième site de raffinage, tandis que le Sénégal poursuit un projet structurant inscrit dans la « Vision Sénégal 2050 ». « L’idée, c’était de voir quels sont les points en commun sur lesquels on peut discuter, échanger, trouver ensemble des synergies et éviter que chacun travaille seul », a précisé le directeur de la Sar.

À l’en croire, cette approche collaborative est essentielle pour atteindre un objectif commun : la souveraineté énergétique sur toute la chaîne de valeur. « Les deux pays sont parfaitement alignés sur cette question », a-t-il déclaré. Cette convergence d’objectifs renforce, selon M. Diop, la nécessité d’une collaboration étroite entre le Sénégal et le Congo, deux pays déterminés à « relever les défis énergétiques et à construire un avenir durable ». De son côté, le ministre congolais des Hydrocarbures a rappelé l’objectif de cette visite qui est de poser les bases d’une collaboration plus structurée et institutionnelle entre les deux pays.

« Nous sommes venus ici écouter et échanger. J’espère qu’à la fin du séjour, nous aurons matérialisé cela par un texte qui fixera les idées et nous permettra de nous mettre au travail », a-t-il expliqué, précisant qu’il y avait une « urgence » que le continent africain prenne conscience de son potentiel énergétique. Par ailleurs, M. Itoua a salué les échanges déjà existants entre la Sar et la Congolaise de raffinage (Coraf), ainsi que leur participation active au sein de l’Association des raffineries et distributeurs africains (Arda). « Nous ne partons pas de zéro. Les deux entités se parlent, se connaissent, travaillent ensemble et échangent des informations, notamment dans le cadre des retours d’expérience », a-t-il renseigné.

Pathé NIANG
LESOLEIL

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