Violences électorales 2012 : Toujours dans l’attente d’une réparation pour les victimes

Rokhiatou Gassama, fondatrice du collectif des victimes et familles de victimes des violences électorales de 2012 au Sénégal, salue la volonté des nouvelles autorités d’assister les victimes politiques de 2021 et 2023. Cependant, elle déplore que celles de 2012 n’aient jamais été pleinement indemnisées. Elle plaide pour une loi empêchant toute personne reconnue coupable d’incitation à la violence d’accéder au pouvoir ou à un poste électif.

Rokhiatou Gassama, fondatrice du Collectif des victimes et familles de victimes des violences électorales de 2012 au Sénégal, s’est exprimée sur la récente décision des nouvelles autorités d’indemniser les victimes des crises politiques de 2021 et 2023. Pour elle, cette initiative n’est pas mauvaise, mais elle souligne une inégalité de traitement, car les victimes de 2012 n’ont pas toutes été prises en charge par l’ancien régime.

Selon le collectif, une quinzaine de personnes avaient perdu la vie lors des violences électorales de 2012, et de nombreux blessés avaient été recensés. Malgré les nombreuses démarches entreprises, y compris la saisine de la justice, ces victimes n’ont jamais obtenu réparation.

Face à cette injustice persistante, Rokhiatou Gassama appelle à l’instauration d’une loi ou de mécanismes empêchant tout acteur politique impliqué dans la manipulation des jeunes ou dans l’incitation à la violence d’accéder à des fonctions électives ou à des postes de pouvoir.

Pour elle, il est urgent de prévenir de telles tragédies et d’assurer que toutes les victimes de violences politiques, sans distinction d’année, bénéficient d’un même traitement.

SOURCE IGFM

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