Face-A-Face – Ama et Franc se retrouvent le 9 février : Le Cng va-t-il mettre son veto ?
Ama Baldé et Franc devraient se retrouver le 9 février prochain pour un dernier face-à-face. Mais avec les graves incidents de samedi dernier à la 2STv, il y a encore des risques de violence. Et à ce niveau, le Cng est attendu pour anticiper sur toute forme de dérive.
La bagarre entre Ama Baldé et Franc, samedi dernier, a choqué le monde sportif, tellement les images étaient violentes. D’ailleurs, les deux adversaires du choc 16 février ont été convoqués pour audition mercredi par la Commission règlement et discipline. Et ça ne sent pas bon pour le Parcellois et le Pikinois dont l’entourage est aussi concerné, à savoir Sokh Bu Ndaw et Jacob Baldé.
Mais comme écrit dans notre édition de mardi dernier, si des sanctions doivent tomber, ce sera après leur confrontation du 16 février prochain. Une manière de ne pas porter préjudice au promoteur, sachant l’acrobatie financière qui tourne autour de l’organisation des grosses affiches.
Un face-à-face à distance ?
Dans un tel contexte de tension, Aziz Ndiaye annonce un dernier face-à-face pour le 9 février. Et apparemment, le frère de Baye Ndiaye veut faire les choses en grand. Car il précise que la manifestation va quitter le plateau de la 2STv pour se tenir au Cices, un cadre plus spacieux mais non-maîtrisable quand il y a des actes de violence. Suffisant pour mesurer le risque d’affrontement à nouveau entre deux camps qui ne se piffent pas.
Le Cng va-t-il mettre son veto afin de ne pas revivre les dérives de samedi dernier ? Ou l’instance va-t-elle recommander aux organisateurs un «face-à-face à distance», adopté comme alternative par certains promoteurs ?
On attend de voir. Mais il est évident qu’un remake des incidents de samedi dernier pourrait être la première grosse tache noire de l’arrivée du président Malick Ngom à la tête du Cng.
En tout cas, on ne badine pas du côté de la Commission règlement et discipline qui vient de sanctionner Amanekh. Ce dernier ayant été suspendu six mois dont trois avec sursis. Il est reproché au lutteur de l’écurie Lébougui ses propos maladroits tenus à l’encontre des membres de l’instance dirigeante, suite au verdict de son combat perdu face à Thiatou Daouda Fall.
Un autre lutteur n’a pas échappé à une sanction. Il s’agit de Zarco. Mais le vainqueur de Gris Bordeaux s’en tire à bon compte. Le lutteur de Grand-Yoff a écopé d’un avertissement ferme pour son geste antisportif.
Par Hyacinthe DIANDY – [email protected]