Serigne Gueye Diop, ministre du commerce et de l’industrie : «200 entreprises fermées au Sénégal »

Le ministre de l’Industrie, du commerce et des Pme-Pmi, Serigne Guèye Diop, a procédé hier, jeudi 17 octobre à Diamniadio, au lancement des états généraux de l’industrie, du commerce et des PME, en présence de représentants d’institutions partenaires de l’État et du secteur privé sénégalais. Au cours de cette rencontre, le Ministre a annoncé que 200 entreprises ont été fermées au Sénégal.

200 entreprises évoluant dans le secteur de l’industrie ont mis la clé sous le paillasson au Sénégal. La révélation a été faite par le Ministre du commerce et de l’industrie Serigne Gueye Diop. Il s’exprimait hier, jeudi 17 octobre lors de l’ouverture des états généraux de l’industrie et du commerce. Selon lui, une étude allant dans ce sens a été menée par le ministère de l’Industrie et du Commerce en prélude aux états généraux. Parmi ces industries fermées, indique-t-il, figurent la Sotiba et la Sotexka, deux usines textiles qui faisaient partie des plus grandes industries du pays. Cependant, le Ministre assure que le gouvernement va protéger l’industrie sénégalaise des risques auxquels elle peut être confrontée, y compris la concurrence déloyale menée par certains acteurs.

« Je peux vous dire que nous allons protéger notre industrie, comme le font d’autres pays. On ne peut pas développer notre industrie sans des barrières. On ne peut pas créer une industrie sans la protéger », promet-il. Les ambassadeurs du Japon et du Royaume-Uni ont partagé les expériences de leurs pays respectifs dans ces secteurs d’activité. Pour sa part, l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Osamu Izawa, a évoqué la politique industrielle de son pays, qui, selon lui, repose sur ‘’un certain protectionnisme’’.

Pour y arriver, il pense qu’il est nécessaire d’avoir des ressources humaines de qualité. « Le secteur privé japonais viendra profiter des opportunités qu’offrira la future politique industrielle du Sénégal », a ajouté Osamu Izawa. L’ambassadrice du Royaume-Uni au Sénégal, Juliette John, quant à lui, estime que la réussite de cet élan d’industrialisation dépendra de la disponibilité des compétences, des infrastructures, des ressources naturelles, etc.

Elle recommande aux pouvoirs publics sénégalais de recourir à l’économie verte, car l’industrie classique a occasionné de ‘’nombreux dégâts’’.

NDEYE AMINATA CISSE

SOURCE SUDQUOTIDIEN

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