Mbour: des journalistes formés sur les questions d’hydraulique et d’assainissement

Mbour, (APS) – Une session de formation des journalistes sur les questions d’hydraulique et d’assainissement s’est ouverte, jeudi à Saly (Ouest), à l’initiative du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, à travers le projet d’amélioration et de gouvernance du sous-secteur de l’assainissement, a constaté l’APS.

Ce projet est financé avec l’appui de la fondation Bill et Melinda Gates et piloté par la direction de l’assainissement en partenariat avec le cadre de réflexion et d’actions des journalistes sur l’hygiène, l’eau et l’assainissement (CRAJHEA).

”Le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye a fait de l’assainissement l’une des priorités de sa politique d’amélioration du cadre de vie”, a rappelé Amath Salmone Fall, directeur de cabinet du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Il s’exprimait en marge de l’ouverture officielle de l’atelier de renforcement de capacités des journalistes sur l’assainissement au Sénégal, en présence du directeur de l’assainissement, Omar Sène, ainsi que plusieurs acteurs.

”Il est de notre devoir de veiller à la diffusion d’informations sûres et fiables sur les questions d’assainissement et de gestion des eaux pluviales”, a-t-il indiqué.

”En tant qu’acteur essentiel de la chaîne de production et de transmission de l’information, la presse constitue, pour le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, un important levier de vulgarisation de sa politique, de ses stratégies, de ses réalisations et par-delà un partenaire privilégié pour accroître sa visibilité’’, a-t-il fait savoir.

Selon M. Fall, l’objectif de cette session de renforcement vise une meilleure prise en charge des questions d’assainissement par les médias.

Pour Moussa Thiam, coordonnateur du cadre de réflexions et d’actions des journalistes sur l’Hygiène, l’Eau et l’Assainissement, cette formation permettra aux participants de poser un regard critique sur la gestion des ressources publiques et sur la transparence des investissements dans ce sous-secteur vital.

”En tant que journalistes, nous avons un devoir de vigilance et de rigueur pour mettre en lumière ce qui fonctionne, mais aussi pour identifier les défaillances ou les zones d’ombre dans la gestion des infrastructures et des services d’assainissement. La formation que nous recevons aujourd’hui nous donnera les outils pour mener des enquêtes exhaustives, basées sur des données fiables, et pour questionner les décideurs et les institutions avec les faits et la vérité comme seuls guides’’, a-t-il souligné.

Les journalistes viennent de plusieurs organes de presse de Dakar et des régions.

CTS/DOB/OID/ASB

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