Candidature de Sonko et Macky à la présidentielle de 2024 : Momar Diongue préconise la jurisprudence de 2012

Selon le journaliste et analyste politique, Momar Diongue, la candidature controversée du président Macky Sall et la non-candidature du leader de Pastef, Ousmane Sonko, constituent les deux principaux dangers qui guettent le Sénégal à l’horizon 2024. Invité de l’émission objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 27 novembre, le Directeur de publication du quotidien « Le vrai journal » appelle ainsi à une solution aux 2 candidatures et laisser au peuple sénégalais souverain de trancher comme il l’avait fait en 2012 avec Abdoulaye Wade.

Une élection présidentielle de février 2024 où l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, et le leader de Pastef, Ousmane Sonko seront partants avec d’autres candidats : telle est la proposition du journaliste et analyste politique, Momar Diongue pour éviter au Sénégal une crise électorale. Invité de l’émission objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 27 novembre, le Directeur de publication du quotidien « Le vrai journal » se prononçant sur la présidentielle a indiqué que le principal danger qui guette le Sénégal à l’horizon 2024 se résume à ces deux candidatures. « La candidature controversée du président Macky Sall pour les raisons que vous savez et la candidature de Ousmane Sonko dont on accuse un certain cercle du pouvoir de vouloir entraver la candidature sont les deux dangers qui guettent le Sénégal à l’horizon 2024. Et pour cela, moi je ne serai pas loin de penser à une solution aux 2 candidatures, un peu dans le sens de ce qui s’est fait avec le conflit au Proche-Orient. Autrement dit, la solution des 2 États qui a toujours été préconisée », a suggéré le journaliste qui demande à laisser la latitude au peuple sénégalais souverain de trancher comme il l’avait fait en 2012 avec Abdoulaye Wade.

« Certains disent que Macky Sall ne doit pas être candidat parce que la Constitution l’en empêche et parce qu’il se serait renié, mais laissons au peuple souverain peut-être d’en décider. Si le peuple souverain croit pouvoir ou devoir sanctionner Macky Sall comme il l’avait fait en 2012 avec Abdoulaye Wade, auquel cas, sa (Macky Sall) candidature nous ne voudrait pas de tumultes, des secousses, des émeutes et ça se règlera par la population souveraine », a indiqué Momar Diongue.  Et de poursuivre dans la foulée : « De la même manière, si les gens du pouvoir pensent que Ousmane Sonko est inexpérimenté, qu’il est un aventurier, que ce qu’il propose n’est pas bon, mais laissons encore une fois à la population et au peuple souverain le choix d’en décider».

NANDO CABRAL GOMIS

SUDONLINE

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