Pèlerinage à La Mecque : Flynas vole au secours de l’État
Malgré les séances de travail pour un bon déroulement du Hajj 2024, des couacs ont été notés dans les derniers vols. Cette situation a mis en colère les pèlerins réclamant au Comité d’organisation du pèlerinage des avions pour partir.
Finalement, ils ont été hébergés dans des hôtels en attendant leur convoyage aux lieux saints de l’islam aujourd’hui.A la suite de ces perturbations, le ministre des Infrastructures, des transports terrestres et aériens, El Hadji Malick Ndiaye, était face à la presse hier à l’Aéroport international Blaise Diagne pour décliner les mesures prises afin que pareille situation ne se reproduise plus pour le reste du pèlerinage, à l’aller comme au retour.
Selon lui, son ministère a hérité d’un dossier dont pratiquement les grandes décisions ont été déjà prises. «Quand nous sommes arrivés, nous avons pris en main le dossier, car l’Etat, c’est la continuité, et tout le nécessaire a été fait de notre côté avec la réunion interministérielle, et toutes les mesures nécessaires pour un pèlerinage sans faille, sans couacs, ont été prises et confirmées par tous les acteurs», rappelle le ministre.
Malgré les dispositions prises, les séances de travail et les mises en garde primatorales, l’organisation du Pèlerinage à La Mecque a connu un vrai couac qui a ulcéré les pèlerins.
En visite à l’Aéroport international Balise Diagne de Diass, le ministre des Infrastructures, des transports terrestres et aériens avoue : «Il faudra maintenant reconnaître qu’il y a eu défaillance d’une partie, à savoir Air Sénégal.
Il faut dire les choses telles quelles. Nous avons en moyenne quatre (4) vols par jour et tous les jours nous sommes là pour nous assurer que les vols se passent bien.
Sur 11 vols qui ont été programmés, les 9 sont déjà partis à temps, avec plus de 3500 pèlerins. Seuls deux ont eu du retard, même si on n’aurait jamais dû avoir du retard sur ces vols-là. Et ce sont des vols qui sont opérés par Air Sénégal.» El Malick Ndiaye enchaîne ses explications sur les raisons de cette défaillance : «Le problème, c’est qu’ils ont loué un aéronef qui a tardé à rejoindre Dakar.
Mais nous avons pris les devants pour trouver des solutions alternatives. Pour le premier vol qui a accusé du retard, nous avons logé ses passagers dans des hôtels de la place, ensuite nous avons trouvé une alternative pour qu’ils puissent partir comme convenu ce matin (samedi).
En début d’après-midi (samedi), ils étaient tous partis et on a même pris 20 passagers pour anticiper sur l’autre vol.»
SOURCE LEQUOTIDIEN