Interview de l’ancien Président Macky Sall et méfiance autour du chef des forces spéciales: Le général Kandé a-t-il été emporté par un vent de suspicions…?
Le général Souleymane KANDÉ a été connu du grand public, après la grande réussite de l’opération spéciale en Casamance ayant permis de déloger pas mal de rebelles dans cette zone gagnant ainsi la confiance des autorités et devenant du même coup une icône au sein de l’armée.
Pour rappel, Aout 2019-Aout 2021, les deux années passées à la tête du commandement de la zone militaire numéro 5 auront suffi à le propulser au devant de la scène et d’en faire l’un des hommes de commandement militaire les plus remarqués à la tête de la zone militaire N°5 depuis le début du conflit casamançais.
À la suite de cela, on lui a confié le commandement des forces spéciales. Ainsi, le 10 octobre 2022, il a été nommé dans la 1ère section (active) des cadres de l’Etat-major général des Armées, au grade de général de brigade, puis chef d’Etat-major de l’armée de terre et coordinateur des opérations spéciales.
L’interview de l’ancien président Macky Sall et les suspicions autour du chef des forces spéciales
À la veille de l’élection présidentielle, la sortie médiatique de l’ancien Président Macky Sall mettant en garde contre des forces organisées en attente, avait exposé l’armée, mais les regards étaient beaucoup plus tournés vers les forces spéciales.
Les gens avaient en ligne de mire cette unité d’élite du fait du cas de la Guinée et celui du Mali où des commandants de forces spéciales ont mené des coups d’État. Depuis lors, les forces spéciales sont maintenant très surveillées comme du lait sur le feu par les hommes politiques.
Toutes ces choses ont favorisé ce vent de suspicions sur la personne du général Kandé qui avait en charge un dispositif sur-entraîné.
Ces suspicions n’ont-elles pas favorisé son déplacement vers un autre pays comme attaché de défense et de sécurité?
Tout laisse croire qu’un sentiment de méfiance continue de planer dans les cieux!
Le fait de le voir loin du pays n’est-il pas pour les nouvelles autorités une façon de faire ce qu’on appelle » le risque zéro »?
En tous les cas, l’avenir nous le dira!