Présidentielle de 2024, la section Rewmi de Mékhé l’exige : «Idrissa Seck doit être le candidat de la coalition»
L’élection présidentielle de 2024 approche à grands pas, mais la grande majorité présidentielle n’a pas encore officiellement décliné l’identité de son candidat. Mais pour le Rewmi de Mékhé, par la voix de son coordonnateur Moussa thiam, par ailleurs adjoint au maire, « le président Idrissa Seck doit être le candidat de la coalition Bby».
Malgré les nombreuses supputations qui entourent cette question, la majorité présidentielle n’a pas encore donné officiellement l’identité de son candidat pour l’élection présidentielle de 2024. Mais le Rewmi de Mékhé n’a pas attendu pour faire cas de sa proposition, informe L’As.
Pour Moussa Thiam, coordonnateur de Rewmi et adjoint au maire de Mékhé, Idrissa Seck a bâti son compagnonnage avec la coalition Benno Bokk Yaakaar sur un socle de vérité et d’amour pour le pays, et c’est pourquoi, pour consolider les acquis mis en place par le Président Macky Sall, il faut qu’il soit le candidat de cette grande coalition à l’élection présidentielle de 2024. «Ainsi, le Sénégal retrouvera un climat de paix et de sérénité propre à lui permettre de franchir les pas nécessaires vers l’émergence, dans un contexte de découverte de ressources naturelles importantes». Evidemment, il est d’avis que la décision revient au Président Macky Sall, mais il urge, à ses yeux, d’aller vite pour éviter tout dérapage préjudiciable à la marche du pays vers le progrès économique et social. Il souligne qu’après avoir longuement échangé avec des responsables, notables, jeunes, femmes du pays et de la diaspora, le Sénégal est pollué par un bavardage inutile, sur fond de violence verbale, et qui fait courir beaucoup de risques. Indiquant que les attaques gratuites et personnelles se font de façon récurrente et à un rythme effréné, Moussa Thiam trouve que ce phénomène est accentué par les réseaux sociaux, dans un pays où règne traditionnellement une culture de paix, de concorde, de bon voisinage. «Une telle situation présente de graves risques. D’où la nécessité d’une introspection collective pour remettre toutes les pendules à l’heure. L’évolution du monde dans ce contexte difficile, marqué par des soubresauts de toutes sortes, recommande désormais que le choix des autorités politiques devant prendre les rênes du pays se fasse de façon judicieuse. Celui qui doit présider aux destinées du Sénégal, dans le contexte actuel, doit être doté de compétences avérées et il doit être profondément ancré dans les valeurs de paix, pour pouvoir parachever le travail accompli par le Président Macky Sall. Dans ce cadre, les Sénégalais sont les témoins de la dimension du président Idrissa Seck, qui est indiscutablement un homme épris de paix, qui a une culture politique reconnue et toutes les compétences requises pour assumer cette charge», a-t-il souligné.
A l’en croire, Idrissa Seck est le seul leader politique actuel dont la famille politique n’est jamais mêlée à des histoires d’insultes dans les réseaux sociaux. C’est parce qu’il a catégoriquement interdit à tous ses responsables et militants de se livrer à cet exercice ; et à ceux qui médisent sur lui, il oppose toujours un silence total. «Le Sénégal a besoin d’un leader de cette trempe, car aucun pays ne peut décoller dans quelque domaine que ce soit, sans un climat de paix et de concorde national», affirme Moussa Thiam avant d’ajouter : «Les Sénégalais sont aujourd’hui interpellés sur la nécessité de faire en sorte que ce qui s’était passé en mars 2022 ne se répète plus jamais dans ce pays. Mais malheureusement, c’est une situation qui peut se reproduire. La mémoire collective se rappelle toujours les événements de 2011, donc 2022 n’a été qu’une répétition de l’histoire. Il est aussi évident qu’elle peut être évitée et de ce point de vue, tous les acteurs politiques doivent s’inscrire dans cette perspective. Il suffit d’interroger l’histoire politique récente du pays pour se rendre compte qu’il faut chercher les causes dans la volonté de vouloir coûte que coûte l’impossible ou de le promettre».
Ndèye Fatou Kébé