Du nouveau dans l’affaire de la Pouponnière « Keur Yeurmandé » de Ndella Madior Diouf
Près de quatre mois après, l’affaire de la pouponnière » Keur Yeurmandé » de Ndella Madior Diouf refait surface.
Placée sous mandat de dépôt jeudi 28 décembre dernier, la propriétaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé » est en quête de liberté. En effet, selon Les Echos, elle a saisi le juge d’instruction pour obtenir une demande de liberté provisoire. La balle est désormais dans le camp du magistrat instructeur qui a moins d’une semaine pour statuer sur son sort.
En octobre 2023, pas moins de six (6) bébés à savoir Zouleika Ndella Madior Diouf, Akon, Anta Sarr Bijou Ngoné, Youssou Ndour, Mohamed Samba Ndiobène Ka et Maréma, ont trouvé la mort dans cette pouponnière.
Les investigations ont mis en évidence le fait que Ndella Madior Diouf contresignait les actes de décès des enfants par le biais de sa structure Sos Santé.Un employé de la Radio Saphir Fm, El. Sène, a également été arrêté pour son implication dans l’enterrement des enfants décédés.
Ndella Madior Diouf « gérait » les accouchements qui se faisaient au sein même de la pouponnière située à Sacré-Coeur. Pis, aucun des 48 bébés, retrouvés dans la pouponnière, n’était vacciné, même pas une seule fois.Les autorités ont élargi leurs recherches en se rendant à Saly, suite à une information sur une autre pouponnière liée à Ndella Madior Diouf.
Bien qu’aucun bébé ou femme enceinte n’ait été trouvé sur place, la présence d’objets tels que des jouets pour enfants et des couches laisse supposer la présence antérieure de nourrissons dans ces lieux.
Selon la Brigade de gendarmerie de Fimela, des femmes enceintes auraient séjourné dans cette villa à Simal, avant de disparaître au moment où l’affaire de la pouponnière a éclaté