La façon de tenir le volant révèle des problèmes de santé mentale
Beaucoup de gens ne se rendent pas compte que des habitudes en apparence inoffensives, comme le fait de trop serrer le volant, peuvent révéler un stress ou une anxiété cachés. Ce comportement pourrait indiquer un besoin sous-jacent de contrôle ou un sentiment d’insécurité. L’International Drivers Association se penche sur ces signes précurseurs qui sont essentiels pour préserver le bien-être mental.
La façon de tenir le volant révèle des problèmes de santé mentale
« Ignorer les signes est un bon moyen de finir au mauvais endroit. » Cette sagesse nous vient de Dominic Wyatt, un expert en automobile de l’International Drivers Association. Wyatt attire l’attention sur un aspect souvent négligé du comportement au volant : la façon dont nous tenons notre volant. En apparence anodine, Wyatt postule un lien préoccupant entre le fait de trop serrer le volant et l’état de santé mentale d’une personne.
Selon frontiersin.org, la performance des conducteurs est cruciale pour la sécurité routière. Il existe une corrélation entre la performance et le stress, de sorte que des niveaux de stress trop élevés ou trop faibles (généralement caractérisés par une conduite stressante ou imprudente, respectivement) nuisent à la qualité de conduite. Par conséquent, surveiller les niveaux de stress peut améliorer la performance globale des conducteurs en fournissant une alerte ou une intervention lorsque les niveaux de stress ne sont pas optimaux.
Les mesures de stress couramment utilisées souffrent de plusieurs lacunes, comme des retards dans l’indication et l’invasivité des capteurs. La force de préhension est une mesure relativement nouvelle qui donne des résultats prometteurs pour mesurer le stress lors de tâches psychomotrices. En conduite, le capteur de force de préhension est non invasif et transparent pour l’utilisateur final, car les conducteurs doivent constamment tenir le volant.
Trop serrer le volant : qu’est-ce que cela signifie ?
Trop serrer le volant consiste à resserrer inconsciemment sa prise sur le volant, ce qui résulte souvent en des jointures blanches ou serrées. Cela peut même mener à un inconfort physique, mais surtout, cela peut signaler une lutte non détectée pour le bien-être mental. Wyatt explique : « C’est comme un autre indicateur somatique, semblable aux maux de tête induits par le stress ou à l’augmentation des palpitations cardiaques.«
Comprendre le lien avec la santé mentale
Le cœur du problème réside dans la compréhension du lien entre le fait de trop serrer le volant et la santé mentale. Souvent, trop serrer le volant est symptomatique de :
- Des niveaux élevés de stress et d’anxiété : Les muscles tendus sont une réaction physique courante au stress et à l’anxiété. Si vous vivez des niveaux de stress chroniquement élevés, cette tension pourrait facilement se manifester par une prise trop ferme sur votre volant.
- L’hypervigilance : Cet état mental implique d’être constamment en alerte maximale et il est souvent observé chez les personnes atteintes de Trouble de Stress Post-Traumatique (TSPT). Si vous tenez votre volant comme si votre vie en dépendait, cela pourrait être dû à un état général d’alerte accru.
Notamment, Wyatt conseille : « Observer la façon dont nous conduisons peut nous donner des indices importants sur notre paysage psychologique.«
Actions à envisager
Étant donné la gravité potentielle de ces problèmes de bien-être mental, il est crucial de prendre des mesures décisives en réponse. Dominic Wyatt propose ces suggestions :
- Auto-observation : Vérifiez régulièrement comment vous tenez le volant. Vos jointures sont-elles blanches plus souvent qu’à leur tour ? Peut-être est-il temps de vous demander ce qui pourrait causer cette tension.
- Exercices de respiration profonde : Conduire offre une occasion pratique de faire des exercices de respiration profonde pour détendre vos muscles et apaiser votre esprit. Pratiquez régulièrement des respirations profondes tout au long de votre trajet pour maintenir une prise plus douce et plus détendue sur le volant.
- Soutien professionnel : Si vous remarquez que vous serrez constamment le volant malgré les techniques de relaxation que vous avez essayées, il est peut-être temps de consulter un professionnel. Les thérapeutes en santé mentale peuvent proposer des moyens de gérer le stress ou l’anxiété sous-jacente. Wyatt souligne : « Il n’y a aucune honte à chercher de l’aide, en fait, cela démontre un engagement fort envers l’auto-soin.«
En conclusion : la sérénité au volant
La conduite offre un espace d’exploration unique, tant physiquement que métaphoriquement. Et bien que la sécurité au volant ait toujours été d’une importance primordiale, il est temps de réimaginer nos véhicules comme des lieux potentiels pour améliorer la conscience de soi et le bien-être. Alors, la prochaine fois que vous vous surprenez à trop serrer le volant, n’oubliez pas de faire une pause, de respirer et de vérifier votre état d’esprit. Comme Wyatt nous le rappelle judicieusement, « Votre véhicule n’est pas seulement un moyen de transport – c’est un miroir qui reflète votre état mental – apprenons à l’observer.«
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Merci,
Irine Melikian