UCG – Des jeunes du programme « Xeyu Ndaw Yi » déplorent des coupes abusives de salaires, le Coordonnateur national « recadre »
Coupe abusive de la modique somme de 105.000 francs cfa représentant le salaire mensuel, non disponibilité de la copie du contrat de prestataire signé depuis septembre 2021. Telles sont les complaintes des agents de propreté recrutés dans le cadre du programme « Xeyu Ndaw Yi » et affectés à l’Unité de Coordination de la Gestion des déchets solides (UCG). Joint au téléphone par la rédaction de Sudquotidien.sn, le Coordonnateur national de l’UCG, Mass Thiam recadre ces derniers, exemplaire du contrat de prestataire de service à l’appui.
Grogne en sourdine à l’Unité de Coordination de la Gestion des déchets solides (UCG), provenant plus exactement des agents de propreté recrutés à l’UCG, dans le cadre du programme d’emploi des jeunes « Xeyu Ndaw Yi » initié par le chef de l’État, Macky Sall. Ils crient au scandale concernant leur traitement salarial. Certains d’entre eux ont contacté la rédaction de Sudquotidien.sn pour fustiger des coupes anormales de salaires.
Ces derniers qui ont requis l’anonymat, par peur de représailles, expliquent que sur le contrat qu’ils ont signé, il était prévu un salaire mensuel de 105.000 francs CFA, sur lequel il y aura une déduction de 5.000 francs CFA à reverser aux impôts. Ils déplorent cependant qu’à la fin de chaque mois, ils se retrouvent avec seulement 86.000 francs CFA, sous prétexte que la somme déduite correspond aux jours non travaillés, à savoir les dimanches. Comme s’ils ne devaient pas disposer chacun d’un jour de repos par semaine !
Ne s’en limitant pas là, ces agents de la propreté orientés à l’UGC pensent qu’il y a anguille sous roche dans la mesure où, non seulement il ne leur était pas permis de comprendre ce qui se trouve dans les contrats au moment de la signature faite lors d’une cérémonie officielle en septembre 2021 ; mais aussi que les copies promises ne sont toujours pas disponibles. Par conséquent, ils déplorent un mauvais traitement de la part du Coordonnateur national de l’UCG, non sans le soupçonner de détournement de leurs salaires à d’autres fins.
« Le principe est qu’on ne rémunére que les jours effectivement travaillés », Mass Thiam, Coordonnateur national UCG