Parlement européen et les Etats membres de l’UE s’accordent sur une réforme de ses règles budgétaires

Le Parlement européen et les Etats membres de l’UE ont trouvé un accord dans la nuit de vendredi à samedi sur une réforme des règles budgétaires de l’UE censée garantir le redressement des finances publiques tout en préservant les investissements.

Le texte discuté depuis plus de deux ans est critiqué pour sa grande complexité et brocardé par des élus de gauche comme un outil installant l’austérité en Europe.

« Je salue l’accord politique sur notre ambitieuse réforme de la gouvernance économique de l’UE », « pour une économie européenne compétitive et équitable », a déclaré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen sur le réseau social X.

« Les nouvelles règles permettront aux pays de l’UE d’investir dans leurs atouts tout en consolidant leurs finances publiques », a-t-elle ajouté.

Pressés par le temps, les négociateurs ont fini par s’entendre après 16 heures de discussions. Compte tenu des délais de procédure, il fallait absolument conclure pour que le texte puisse être voté en session plénière à Strasbourg au printemps avant la pause parlementaire qui précède les élections européennes de juin.

L’accord trouvé cette nuit permettra aux Etats membres d’appliquer les nouvelles règles dès cette année pour leurs budgets 2025.

Elles « contribueront à l’équilibre et à la viabilité des finances publiques, aux réformes structurelles, à la promotion des investissements, à la croissance et à la création d’emplois dans l’UE », a affirmé la présidence belge du Conseil de l’UE sur X (anciennement Twitter).

La réforme entend moderniser le Pacte de stabilité, créé à la fin des années 1990, qui limite pour chaque pays le déficit des administrations publiques à 3% du PIB et la dette à 60%. Jugé trop drastique, ce cadre n’a jamais vraiment été respecté et était jugé obsolète.

Un peu plus de flexibilité

Tout en confirmant ces ratios emblématiques, le nouveau texte rend un peu plus flexible l’ajustement réclamé aux pays de l’UE en cas de déficits excessifs.

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