FORMATION / Thiès : 25 électroniciens formés à la réparation de téléviseurs à écran plat et d’ordinateurs
Thiès, (APS) – Vingt-cinq électroniciens ont reçu, samedi à Thiès, leur attestation sanctionnant trois jours de formation en réparation de téléviseurs à écran plat et d’ordinateurs.
Le Regroupement des électroniciens de Thiès (RET) a offert une session de dépannage gratuit de téléviseurs à écran plat et d’ordinateurs, doublée d’une formation à la réparation de ces appareils, à l’intention de ses membres.
Ouvertes jeudi, ces réparations gratuites et cette formation ont été clôturées samedi, sous la présidence du directeur général de l’Agence nationale de la maison de l’outil (ANAMO), Maodo Malick Mbaye, qui en était le parrain. L’ANAMO a appuyé cette opération, notamment en dépêchant un formateur.
En trois jours, soit depuis jeudi, 25 électroniciens ont vu leurs compétences renforcées. Ils ont réparé 98 téléviseurs sur les 183 reçus, 45 ordinateurs sur les 47 reçus, selon le président du RET, Talibouya Traoré.
Pour Sidy Diop, formateur dépêché à cette occasion par l’ANAMO, une bonne partie des récipiendaires de cette formation étaient des électroniciens expérimentés.
Bon nombre d’entre eux ont découvert, avec cette session, l’existence de certains type d’outils, disant qu’ils auraient dépassé leur niveau actuel de performance, s’ils avaient ces équipements à leur disposition, a-t-il rapporté.
Le vice-président du RET Macoura Mbodji, a saisi cette tribune pour plaider pour l’installation d’une machine à réparer les écrans de télévision à Thiès, une des principales contraintes des électroniciens de la ville, afin qu’ils n’aient plus à se rendre à Dakar où se trouvent les trois seuls engins dédiés, sur l’ensemble du pays.
Il a préconisé aussi l’ouverture d’une usine de montage de téléviseurs, l’assemblage étant selon lui, plus facile que la réparation.
Maodo Malick Mbaye a souligné la portée de cette initiative « novatrice », invitant le Regroupement à élargir, lors de la prochaine édition, aussi bien son champ d’action à d’autres appareils, que le cercle des bénéficiaires de cette formation aux plus jeunes.
Ce métier ne nécessitant pas beaucoup d’effort physique et n’étant pas salissant, est susceptible d’attirer la jeune génération, qui peut l’embrasser en y apportant du sang neuf.
Pour le président du RET, les membres de la structure qu’il dirige ne demandent qu’à être accompagnés et formés. Il a, dans le même moment, invité les jeunes à faire preuve de patience pour se former à un métier, rester et travailler dans le pays, au lieu de se lancer à l’aventure en voyageant en pirogue vers l’Europe.
Maodo Malick Mbaye a promis dans le cadre d’une convention qui va lier le RET à l’ANAMO, de mettre cette association en relation avec le FONGIP ou la DER, deux structures étatiques de financement, pour qu’elle acquière une machine de ce genre.
Le RET se verra aussi aménager un siège dans les nouveaux locaux de l’ANAMO abrités par le site de l’ex-ONCAD sis à Grand Thiès, qui seront inaugurés « au plus tard avant le 10 février prochain », a dit M. Mbaye.
Les organisateurs ont promis de rééditer cette initiative qui n’est qu’à ses débuts.