Parrainages – Anciens chefs de gouvernement recalés : PETITS MODÈLES

Deuxième Pm du Président Macky Sall, Aminata Touré est définitivement éliminée de la course à la Présidentielle. Elle n’a pas pu régulariser le nombre de parrains nécessaire. Tout comme son prédécesseur à la Primature, Abdoul Mbaye, et le dernier chef du gouvernement du Président Abdoulaye Wade, Souleymane Ndéné Ndiaye.

Par Malick GAYE – Fortunes diverses pour les candidats au Conseil constitutionnel. Il y a une situation unique : sur les quatre derniers premiers ministres, qui devaient régulariser leurs parrainages, trois ont été recalés. Il s’agit de Souleymane Ndéné Ndiaye, Abdoul Mbaye et Mimi Touré. Alors que Boun Abdallah Dionne a réussi à passer cette étape cruciale qui sera suivie de l’évaluation des autres pièces nécessaires à la candidature. Il y a encore une autre haie à franchir avant de prétendre diriger le Sénégal.

Les requérants continuent le processus électoral 
Ils étaient 22 candidats à la candidature sommés de régulariser un certain nombre de parrainages afin de faire valider leur dossier. Premier sur la liste, Me El Hadj Diouf n’a pas pu passer ce second tour. Il est définitivement éliminé, tout comme Serigne Guèye Diop, El Hadj Abdourahmane Diouf, Bougane Guèye Dany et Amadou Ly.

Par contre, Rose Wardini, Idrissa Seck, Aliou Mamadou Dia, Serigne Mboup, Pape Djibril Fall, Mamadou Lamine Diallo, Mahammed Boun Abdallah Dione,  El Hadj Malick Gakou, Aly Ngouille Ndiaye, El Hadj Mamadou Diao, Bassirou Diomaye Faye et Thierno Alassane Sall vont rejoindre les 9 candidats à la candidature qui ont pu passer le filtre du parrainage. Il s’agit de Boubacar Camara, Déthié Fall, Cheikh Tidiane Dièye, Pr Daouda Ndiaye, Karim Wade, Habib Sy, Anta Babacar Ngom, Khalifa Ababacar Sall et Amadou Ba.
Aliou Camara, Pape Momar Ngom et Amadou Seck n’ont pas, quant à eux, déposé leur dossier de régularisation.

Faut-il le rappeler, 28 candidats à la candidature dont certains qui ont été éliminés du processus, ont introduit, ce lundi, un recours auprès du Conseil constitutionnel afin de revoir le système de vérification du parrainage. Aminata Touré, qui n’a pas pu valider le nombre de parrainages minimum, est signataire de ce recours, tout comme Aly Ngouille Ndiaye qui a pourtant régularisé le nombre de signatures qui lui faisait défaut. Bougane Guèye Dany, Bassirou Diomaye Faye, Déthié Fall, Mame Boye Diao et Serigne Mboup, bien que signataires dudit recours, ont continué le processus en vue d’être retenus pour participer à l’élection présidentielle du 25 février prochain.

Pour la régularisation de tous les parrains déclarés invalides
«Nous demandons au Conseil constitutionnel, la régularisation de tous les parrains déclarés invalides pour des raisons d’erreurs matérielles, conformément aux dispositions de l’article L.126 alinéa 2 du Code électoral, celles de l’arrêté ministériel n°032005 du 25 septembre 2023», avait déclaré, ce lundi, Mimi Touré au sortir du Conseil constitutionnel.

Parmi les 28 personnalités politiques qui ont saisi le Conseil constitutionnel, certaines ont été définitivement éliminées, tandis que d’autres devaient régulariser un certain nombre de signatures. Pour Aminata Touré, l’arrêté sur lequel les candidats recalés se sont appuyés pour introduire le recours, «autorise la correction par un mandataire des erreurs matérielles sur toutes les rubriques de la fiche de collecte du parrain autre que la date d’expiration de la carte d’identité biométrique, en cas de non-conformité avec la base de données à jour avec le fichier électoral».

La candidate recalée estime que les résultats de la vérification des listes par les services des candidats protestataires avaient montré qu’un «nombre important d’électeurs parrains qualifiés de non identifiés au Fichier général des élections sont bien des électeurs détenteurs de leurs cartes d’électeur».

«Des milliers de nos parrains ont été déclarés non identifiés dans le fichier électoral», a regretté Aminata Touré, en citant le cas du candidat Mo­hamed Ben Diop, lequel a participé à tout le processus. Et, «on lui dit, à l’arrivée, que son nom ne figure pas dans le Fichier général alors qu’il a participé aux élections législatives de 2022», a fait remarquer l’ancienne Première mi­nistre.
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