Nouveau variant JN.1 du COVID-19: la plus grande vague depuis Omicron
En cette période hivernale, synonyme de convivialité mais aussi de maladies respiratoires, la vigilance reste de mise. Près de quatre ans après le début de la pandémie, le COVID-19 continue d’affecter la population malgré une lassitude générale. Une augmentation significative des visites aux urgences et des hospitalisations pour le COVID-19, la grippe et le virus respiratoire syncytial (VRS) a été observée depuis mi-décembre.
Le variant JN.1 apparu en septembre représente déjà plus de la moitié des cas, et même les deux tiers en France. Il s’agit de la plus forte croissance d’un variant depuis Omicron. Les données de laboratoires indiquent que les vaccins mis à jour permettent cependant de diminuer les risques infections sans toutefois les annuler, de diminuer la graviter de la maladie en cas de contamination, et les tests rapides comme les traitements médicaux actuels restent efficaces.
Selon les Centres pour le Contrôle et la Prévention des Maladies (CDC) aux Etats-Unis, le variant JN.1 « ne semble pas présenter de risques supplémentaires pour la santé publique par rapport aux autres variants récents ». Toutefois, une hausse des hospitalisations pour COVID-19 a été notée, bien que les taux restent nettement inférieurs à ceux de l’année dernière à la même période.
Comparativement au premier hiver de la pandémie, la situation s’est améliorée. Les vaccins et les infections antérieures fournissent une certaine immunité et réduisent la gravité de la maladie. Les nouvelles hospitalisations sont environ un tiers de ce qu’elles étaient pendant les fêtes de 2022.
Pour se protéger au quotidien, il est conseillé de rester chez soi en cas de symptômes et d’utiliser des tests COVID à domicile. La vaccination contre le COVID et la grippe reste fortement conseillée, ainsi que les nouveaux vaccins et anticorps monoclonaux contre le VRS pour certaines populations.