Electricité : Senelec casque 131 milliards pour l’équité territoriale

Le Directeur général de Senelec, Pape Mademba Bitèye et le Président de Vinci Energies Sénégal, non moins Dg du pôle Vinci Energies Afrique de l’ouest ont procédé hier, vendredi 22 décembre, à Dakar, au lancement du programme de développement du réseau de transport et de distribution dénommé Pôle 2026 de Senelec.

L’Etat du Sénégal résolument engagé à rendre accessible l’électricité à toutes les populations sénégalaises partout sur le territoire national, à l’horizon 2025 vient de poser une seconde phase après celle consacrée au réseau de distribution. Cette seconde phase qui vise l’équité territoriale avec la réalisation de postes hautes tensions, de réseaux hautes tensions et le développement du réseau de distribution pour l’accès universel à l’électricité a été lancé hier, vendredi 22 décembre, à Dakar par le ministre du Pétrole et des énergies, Antoine Félix Abdoulaye Diome.

Ce programme vise à accroitre la capacité installée de Senelec pour répondre à une demande croissante des populations et à étendre le réseau de transport pour assurer une bonne couverture électrique du territoire national notamment dans les zones les moins desservies. D’un coût global de 131 milliards de francs CFA, soit 200 millions d’euros, « traduit l’excellence des relations entre la France et le Sénégal », a déclaré le ministre. Ce programme qui sera mis en œuvre par le groupe Vinci Energies permettra de réaliser 4 nouveaux postes hautes tensions Wack Ngouna, Koungheul, Velingara et Pekesse ; 116 postes préfabriqués moyenne tension ; 113 km de réseaux haute tension ; 554 km de réseaux moyenne tension ; 134 km de réseaux basse tension ; un système de télé-conduite performante. En termes d’impact, «il va consolider et contribuer fortement au développement socio – économique des zones concernées», a soutenu Antoine Félix Abdoulaye Diome.

Le président de Vinci Energies Sénégal, Abdellah Sabri, par ailleurs, Dg du pôle Vinci Energies Afrique de l’ouest saluant ledit projet qu’il qualifie de projet structurant fait savoir que celui-ci va mobiliser au moins 1000 personnes pendant les 36 mois d’exécution pour 350 ingénieurs et techniciens formés.

Donc, un apport professionnel aux techniciens de la Senelec. « Nous aurions quelques 2000 kilomètres hautes tensions sur l’ensemble du territoire dans ce partenariat que nous voulons gagnant-gagnant ». A terme, ce partenariat permettre de développer « l’industrie, donner de l’emploi et de la lumière à l’ensemble des populations sénégalaises», a-t-il expliqué.

JEAN PIERRE MALOU

SUDQUOTIDIEN

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