Exploitation gazière : Le champ Grand Tortue Ahmeyim (Gta) achevé à 89 %

Quatre-vingt-neuf pour cent. C’est le niveau d’achèvement du projet du champ gazier Grand Tortue Ahmeyim (Gta). Les autorités comptent poursuivre la cadence, en toute transparence, avec l’implication de la société civile et de tous les acteurs concernés.

L’exploitation du pétrole au Sénégal entre bientôt dans une phase décisive. En effet, les travaux du champ gazier Grand Tortue Ahmeyim (Gta) sont achevés à plus de 89 %. La révélation est de Massaer Cissé, Directeur général de Bp Sénégal. Il s’exprimait, hier, à Dakar, à l’occasion d’un atelier de dialogue avec la société civile sénégalaise et qui a vu la participation des représentants du Gouvernement sénégalais, notamment le Ministère du Pétrole et des Énergies (Mpe), de sociétés partenaires comme Petrosen, Kosmos Energy et Smh…
Selon lui, ce champ gazier, situé à la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal, représente une opportunité transformative pour le Sénégal avec des retombées positives sur la création d’emplois, la croissance économique et la sécurité énergétique.


C’est pourquoi, soucieux de la transparence, Gta a décidé d’impliquer la société civile nationale dans la promotion de la bonne gouvernance dans le secteur extractif et dans la diffusion d’informations exactes sur le projet Gta auprès du public, en particulier auprès des communautés locales.
Une exigence de transparence qui cadre bien avec la volonté de l’État du Sénégal. D’après Yahya Badiane, représentant le Ministère du Pétrole et des Énergies, depuis la découverte du pétrole et du gaz, l’État du Sénégal a engagé une large concertation avec les différents acteurs. « L’objectif est d’asseoir une exploitation pétrolière et gazière transparente. Beaucoup d’initiatives ont été prises pour accroître ce niveau de conscience vis-à-vis des communautés et des organisations de la société civile pour montrer les bonnes décisions que l’État est en train de prendre conformément à la Constitution et relatives aux ressources pétrolières qui appartiennent au peuple. La société civile peut appuyer l’État à mener la réflexion pour plus de transparence et de redevabilité », a-t-il déclaré.
Aujourd’hui, même si la phase 1 n’est pas encore totalement réalisée, le Sénégal anticipe sur la deuxième. En septembre 2022, le Président Macky Sall anticipait sur la phase qui devrait démarrer entre 2024 et 2025. « Dans la phase 2, nous prévoyons de produire cinq millions de tonnes de gaz en 2027, avec l’objectif d’atteindre 10 millions de tonnes en 2030 », avait-il déclaré.

Oumar FÉDIOR

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