Arrêté avec de faux billets dans un multiservice, un vendeur de poisson se fait passer pour un garde pénitentiaire

Mohamed S., domicilié à Ouakam, a écopé d’une peine d’emprisonnement de 2 mois assorti de sursis. Attrait ce vendredi 01 septembre à la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar, il a été inculpé pour détention et mise en circulation de signes monétaires ayant cours légal contrefaits.

Placé sous mandat de dépôt depuis le 28 août dernier, le prévenu Mohamed Sarr ne s’est pas juste limité à son commerce de poisson qui selon ses déclarations marche bien. Il a été pris par un gérant de multiservice où il tentait d’utiliser une fausse monnaie pour faire des transactions. Et pour se soustraire de sa responsabilité, il a simulé un appel avec un soi-disant policier. Mais il a été malchanceux, car il avait oublié dans la boutique un sachet avec ses vêtements. Obligé de revenir chercher ses affaires, le gérant l’a reconnu avant de l’obliger à répondre au policier. Le prévenu a déclaré qu’il était un garde pénitentiaire. Toutefois, cette déclaration n’a pas empêché le limier de l’arrêter. Une fois son interpellation faite, il a confié aux enquêteurs que c’est un certain Mohamed Aïdara qui lui a remis les faux billets lors d’un versement au niveau du PAD. L’enquête bouclée, il a été déféré avant d’être placé sous mandat de dépôt. Jugé ce vendredi 01 septembre 2023 devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, Mohamed S. a reconnu les faits de détention de faux billets. Par contre, il explique qu’il ignorait que les billets de banque étaient de la contrefaçon. « On me les a remis lors d’un versement au niveau du port Autonome de Dakar. Je suis vendeur de poisson et de fruits de mer au niveau du PAD. Mes clients me donnent des versements et c’est là qu’on m’a remis un faux billet. J’ignorais que c’était un faux billet de banque », se défend-il. Invité à faire son réquisitoire, la représentante du ministère public a requis une application de la loi. Du côté de la défense, Me Iba Mar Diop a demandé une application extrêmement bienveillante de la loi pénale. Rendant son verdict, la présidente de séance a déclaré le prévenu coupable des faits qui lui sont reprochés et l’a condamné à 2 mois de prison assorti de sursis.

DAKARA ACTU

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