Mesures de lutte antitabac : 5, 6 milliards de personnes désormais protégées, selon l’OMS

Dakar, 1er août (APS) – Au total, 5, 6 milliards de personnes, correspondant à 71 % de la population mondiale, sont désormais protégées par au moins une politique conforme aux meilleures pratiques visant à aider à sauver des vies face aux dangers du tabac, cinq fois plus qu’en 2007, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé dans un nouveau rapport.

‘’5,6 milliards de personnes (71 % de la population mondiale) sont désormais protégées par au moins une politique conforme aux meilleures pratiques pour aider à sauver des vies face au péril mortel que représente le tabac, soit cinq fois plus qu’en 2007’’, a-t-elle souligné dans son 9e rapport consacré à l’épidémie mondiale de tabagisme.

Le document rendu public lundi fait la synthèse des efforts déployés dans les pays pour mettre en œuvre les mesures de réduction de la demande parmi les plus efficaces tirées de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac.

Il s’agit de mesures dont il est avéré qu’elles réduisent la consommation de tabac. Ces mesures sont reprises collectivement sous l’appellation  »MPOWER ».

Depuis le lancement au cours des dernières années de ce programme de lutte antitabac à l’échelle mondiale, les taux de tabagisme ont diminué.

‘’Si cela n’avait pas été le cas, on estime qu’il y aurait 300 millions de fumeurs en plus dans le monde aujourd’hui’’, croit savoir l’OMS.

De manière générale, le nouveau rapport de l’OMS sur l’épidémie mondiale de tabagisme traite de la protection du public contre le tabagisme passif et précise que près de 40 % des pays prévoient désormais des lieux publics clos totalement non-fumeurs.

‘’Quelque 1,3 million de personnes meurent du tabagisme passif chaque année. Or, tous ces décès pourraient parfaitement être évités. Les personnes exposées au tabagisme passif risquent de mourir d’une maladie cardiaque, d’un accident vasculaire cérébral, de maladies respiratoires, du diabète de type 2 et de cancers’’, mentionne le rapport.

Il démontre que tous les pays, ‘’quel que soit leur niveau de revenu, peuvent faire baisser la demande de tabac mortel, réaliser des avancées majeures en faveur de la santé publique et faire économiser des milliards de dollars en soins de santé et en coûts de productivité’’.

AKS/OID

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