Violences urbaines en France: Emmanuel Macron veut montrer qu’il est aux manettes

Quelque 157 personnes ont été interpellées dans la nuit de dimanche à lundi lors de la sixième soirée de violences après la mort de Nahel, selon un bilan rendu public, ce lundi 3 juillet au matin par le ministère de l’Intérieur, qui a également recensé 352 incendies sur la voie publique et 297 incendies de véhicules. Un poste de police et une caserne de gendarmerie ont été visés. L’exécutif reste très attentif à l’évolution de la situation.

Ce dimanche 2 juillet au soir, Emmanuel Macron a voulu montrer qu’il était aux manettes en réunissant ses principaux ministres pour faire un « point de situation », c’est le terme employé par l’Élysée, qui marque la volonté de manifester la « préoccupation » de l’exécutif, mais sans dramatiser, car cela n’a pas été présenté comme une réunion de crise. Néanmoins, le président de la République a complètement bouleversé son agenda ce matin, il aurait dû être en Allemagne pour une visite d’État, mais il a décidé de la reporter. Pas question de laisser la moindre prise à des critiques en quittant le territoire national.

Réponse judiciaire à la hauteur

Emmanuel Macron, qui n’a pas vraiment le droit à l’erreur dans la gestion de cette crise, est sous pression. Cette explosion de violence dans le pays le met au défi de résoudre une double crise sécuritaire et politique. Le Rassemblement national et les Républicains ont demandé tout de suite des mesures plus fortes, comme l’état d’urgence. Emmanuel Macron a préféré une réponse graduée, tout en essayant de faire preuve de fermeté, notamment avec la promesse d’une réponse judiciaire à la hauteur.

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