Hong Kong : 26 ans après la rétrocession, le dirigeant de la ville met en garde contre la « résistance
John Lee a regretté ce samedi que l’ancienne colonie britannique soit toujours la cible de pays qui s’opposent à la montée en puissance de la Chine.
A l’occasion du 26ème anniversaire de la rétrocession de Hong Kong de la Grande-Bretagne à la Chine, samedi, le dirigeant de Hong Kong a déclaré que la ville devait se prémunir contre les « forces destructrices qui s’engagent dans une résistance douce ». John Lee a affirmé que Hong Kong est désormais « largement stable », mais qu’elle est toujours la cible de pays qui s’opposent à la montée en puissance de la Chine. »Il existe également des forces destructrices qui se livrent à une résistance douce, cachées à l’intérieur de Hong Kong », a ajouté l’ancien chef de la sécurité. « C’est pourquoi nous devons rester vigilants et prendre nous-mêmes l’initiative pour protéger la sécurité nationale ».La Grande-Bretagne a cédé son ancienne colonie à la Chine en 1997, laissant place à un modèle de gouvernance de 50 ans appelé « un pays, deux systèmes », qui devait garantir des libertés fondamentales et une certaine autonomie. Jusqu’en 2019, le 1er juillet était l’occasion de faire la démonstration des libertés dont jouissait la cité par rapport à la Chine continentale, avec des milliers d’habitants défilant en marge des célébrations pour exprimer leurs revendications politiques et sociales.Mais ce cortège, comme tout rassemblement, est interdit par la police depuis deux ans, officiellement pour raisons sanitaires et sécuritaires.Selon les critiques du gouvernement, la loi sur la sécurité nationale imposée en 2020 par Pékin après les manifestations de 2019 a réduit à néant les libertés promises.Depuis l’entrée en vigueur de cette loi, de nombreuses personnalités de l’opposition sont en prison ou en exil.