Benoit Sambou: « Je n’ai pas eu vent d’une volonté ou d’une tentative d’arrestation de Sonko »
iGFM – (Dakar) Ministre d’Etat, président de la Commission nationale du Dialogue des Territoires, Benoit Sambou était l’invité du «Grand jury» de ce dimanche. Il s’est exprimé sur la question du dialogue, sur une éventuelle troisième candidature du président Macky Sall et sur l’actualité liée à Ousmane Sonko. Ci-dessous les extraits saillants.
Arrestation éventuelle de Sonko
«Je n’ai pas eu vent, moi, d’une volonté ou d’une tentative d’arrestation de Monsieur Ousmane Sonko. Je ne comprends pas pourquoi aujourd’hui ses partisans s’organisent autour de son domicile pour bloquer les voies d’accès, surtout que son domicile se trouve sur une voie stratégique.»
«Il est clair que, quand un homme politique au Sénégal ou dans le monde, est confronté à une situation difficile, que ses adversaires veuillent en tirer profit. C’est logique, nous sommes en politique. Maintenant c’est une attitude bien politicienne que quand un acteur politique a un problème judiciaire, qu’il dise que l’Etat tente de lui mettre les bâtons dans les roues.»
Les Tdr du dialogue
«Ce dialogue va tourner principalement autour de la réhabilitation politique de certains hommes qui ont maille à partir. Avec la Justice notamment les cas Khalifa Sall et peut être le cas Karim Wade etc voir comment réger les préoccupations que ces himmes politiques ont pour participer aux élections. Mais aussi voir des question notamment le parrainage. Mais, ca ne devrait pas aller plus loin que ces questions parce que la pupart des questions ont été vidées au dialogue en mai 2019.»
La question du 3e mandat au dialogue ?
«Il ne saurait y avoir une place pour discuter de la légitimité ou de la volonté probable ou improbable du président Macky Sall de vouloir se présenter. C’est un lire choix. Ce qui est constant, c’est que la loi, la constitution, la jurisprudence en la matière lui offrent toutes les garanties pour qu’il puisse présenter sa candidature. C’est un choix personnel. Donc ça ne pourrait être l’objet d’une discussion au dialogue.»