OM : qu’est-ce qui cloche ?

L’Olympique de Marseille marque le pas depuis quelque temps. À tel point que Lens a récupéré la seconde place. Mais qu’est-ce qui cloche à l’OM, qui proposait un jeu séduisant et qui écrasait ses adversaires ? Éléments de réponse.

Depuis quelque temps maintenant, mi-janvier précisément, l’Olympique de Marseille n’y arrive plus en championnat à domicile. Mais l’OM peine aussi à l’extérieur, même s’il n’a plus perdu depuis un petit moment hors de ses terres. Les points sont là, mais le contenu inquiète, à juste titre. Il suffisait de voir la discussion entre certains cadres et les supporters en Bretagne après le nul contre Lorient (0-0).

Alors, tout le monde se demande comment un style si flamboyant, qui remplit le Vélodrome depuis maintenant 19 matches de suite, a pu tomber dans un style stéréotypé, qui ennuie parfois, et qui est surtout bien lu par ses adversaires. C’est l’une des explications de Pau Lopez en conférence de presse.

Un physique qui tireMais ce n’est pas la seule. Tout d’abord, une chose saute aux yeux : le physique. Cet hiver, pendant la trêve liée à la Coupe du Monde, les Olympiens ont travaillé à Marbella, en Espagne, notamment physiquement. C’est ce qui leur a permis de proposer du jeu et d’écraser, tel un rouleau compresseur, leurs adversaires au fur et à mesure que les minutes s’égrenaient lors des rencontres.

Force est de constater que si l’OM manque d’inspiration ces derniers temps, c’est aussi en partie dû à ce manque de fraîcheur physique. C’est notamment le cas des pistons, rouages essentiels dans le système de jeu imaginé et mis en place depuis le début de la saison par Igor Tudor, qui commence à se tendre.Des pistons moins performantsC’est le second point qui nous intéresse là. Nuno Tavares et surtout Jonathan Clauss trouvent moins de solutions, semblent moins inspirés et par conséquent les offensives de l’OM s’en ressentent. Pour autant, en conférence de presse ce vendredi, Igor Tudor a tenu à minimiser les contre-performances des deux hommes susmentionnés.« C’est vrai qu’en ce moment on souffre un peu plus sur les couloirs, j’ai vu Clauss en progression, Nuno moins. Il va falloir voir ce qu’on peut faire sur ses couloirs pour retrouver ce qu’on avait », a-t-il ainsi confessé. Mais il manque au technicien croate des solutions, surtout.Des changements très tardifsContre Lorient, alors que les siens ne trouvaient pas la faille, il a attendu la 80e minute pour effectuer ses changements. « Un entraîneur fait des choix », a-t-il ainsi expédié. Mais ce serait plus des non-choix, signe qu’il manque de solutions ou alors qu’il ne sait pas réellement quoi faire pour inverser une tendance, ce qui, il faut l’avouer, n’a pas toujours été le cas cette saison.Les absences sur blessure des deux créateurs marocains que sont Ounahi et Harit ont forcément fait du mal, même si Tudor ne l’explique pas ainsi : « ce que je disais, c’est qu’il faut réussir à trouver les solutions pour être meilleurs, faire les choses mieux que d’habitude. La clé n’est pas forcément individuelle. Il faut mieux jouer, mieux faire ce qu’on veut faire ». Cela devra commencer rapidement alors que pointe la fin du championnat. Dès ce dimanche, contre Troyes au Vélodrome ?

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