Chine: les réfugiés nord-coréens redoutent l’expulsion après la réouverture des frontières

L’inquiétude monte face au possible rapatriement des réfugiés nord-coréens en Chine. Depuis le début de la pandémie de Covid-19, la frontière entre Pékin et Pyongyang est restée fermée, interrompant les expulsions des réfugiés. Mais la levée des restrictions sanitaires fait craindre un regain des rapatriements, lorsque les frontières seront officiellement ouvertes. Le sort des réfugiés de retour en Corée du Nord alerte les Nations unies.

Depuis trois ans et le début de la pandémie de Covid-19, les expulsions de réfugiés nord-coréens hors de Chine se sont arrêtées. Mais alors que la frontière entre les deux pays pourrait prochainement rouvrir, les Nations unies et les ONG alertent sur le sort réservé aux réfugiés à leur arrivée en Corée du Nord. Ces derniers risqueraient emprisonnement, travaux forcés et même torture pour avoir fui le pays.

Elizabeth Salmon, rapporteuse spécial sur la Corée du Nord aux Nations unies, s’exprimait à ce sujet le mois dernier : « Avec la fermeture des frontières, plus d’un millier de réfugiés nord-coréens sont retenus indéfiniment en Chine. Leur rapatriement forcé risque de les envoyer dans des kwanliso, des camps de prisonniers politiques. »

SOURCE RFI

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