Troisième conseil des médias: Momar Diongue affiche ses déceptions

Journaliste et analyste politique, Momar Diongue, s’est très déçu de la tenue d’un troisième conseil des médias sans pour autant que le journaliste Pape Alé Niang, ne soit libéré.

Troisième du genre, la maison de la presse Babacar Touré a accueilli de nouveau le conseil des médias toujours à l’initiative de la coordination des associations de presse à l’effet de libérer le confrère Pape Alé Niang.

« Ce rassemblement qu’on appelle conseil des médias, est le troisième que nous organisons. Et on l’a organisé à intervalle régulier. Mais moi, je suis très déçu parce que je ne croyais pas qu’on n’en serait à une troisième édition de cette forme de rassemblement sans que Pape Alé Niang ne soit libéré. J’espérais vraiment qu’il en soit », déplore le journaliste, membre de la coordination des associations de presse (CAP).

D’après l’analyste politique : « Pape Alé Niang, sa présence auprès de sa famille ne gène en rien la procédure dont il est impliqué. Il offre toutes les garanties de représentation. Il est régulièrement domicilié. Il exerce son métier dans ce pays et il ne fuira jamais ce pays, s’il est en contrôle judiciaire. »

« Maintenant à la suite de sa première libération, il a eu à faire des post qui lui ont été reproché. Et, c’est à ce niveau là, que moi j’ai un peu de problème par rapport au traitement particulier dont Pape Alé Niang fait l’objet, souligne-t-il.

En réalité précise le directeur de publication du Grand journal « on en veut pas faire pression sur l’autorité politique et juridique pour que la justice ne se fasse pas. On ne cherche pas non plus à leur torde le bras pour qu’ils libèrent Pape Alé. Et c’est juste pour cette raison que nous avons estimé que de la même manière que des personnalités récemment ont fait l’objet de contrôle judiciaire et ont eu à le transgresser. Elles ont été convoqué par le juge, on leur a rappelé les conditions qui leur permettre de jouir du contrôle judiciaire et on les a laissé regagner leur domicile. »

« Pourquoi Pape Alé Niang ne bénéficie pas de ce traitement là, c’est qu’il y a un acharnement contre sa personne », se demande-t-il.

Par ailleurs, M. Diongue rappelle « Qu’il peut arriver qu’une procédure soit enclenchée mais que si cela doit coûter la vie à un prévenu, mais que l’autorité judiciaire puisse se raviser, analyser la situation et faire ce qu’on appelle dans le jargon « le fait que parfois la nécessité puisse faire loi dans certaines circonstances »

Et de dire : « Est-ce que les autorités judiciaires et politiques ont mesuré les conséquences d’une disparition en tôle de Pape Alé Niang ? »

« Je crois que de ce point de vue là, il doit falloir qu’ils reviennent à la raison qu’ils ne se disent pas que la corporation et Pape Alé Niang nous cherche à nous mettre la pression, on ne va reculer, on ne va pas céder. Ce n’est pas une question de rapport de force. C’est une question d’une circonstance particulière, difficile qui peut même virer à la tragédie et à propos de la quelle nous les interpelons pour qu’ils puissent entendre raison et libérer Pape Alé », conclut-il

OG.

SUDONLINE

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