Macky Sall sur les possibles poursuites judiciaires : “Je n’ai peur de rien…Rien ne m’empêche d’aller au Sénégal”

L’ancien président de la République, Macky Sall, s’est exprimé sur l’actualité politico-judiciaire du Sénégal notamment sur les accusations de falsification des chiffres des finances publiques. Dans un entretien avec Jeune Afrique, en marge d’un déplacement en Afrique du Sud le 27 février pour lancer « La déclaration du Cap », une initiative visant à alléger le fardeau de la dette des pays du continent, M. Sall s’est lavé à grande eau. Mieux, il a fait savoir que les menaces de poursuites judiciaires brandies par le tandem Diomaye-Sonko ne l’empêcheraient pas à revenir au pays.

“Je m’inscris totalement en faux contre ces allégations de falsifications, a-t-il déclaré. Avant de souligner qu’il n’a pas peur des menaces du nouveau régime de lancer des poursuites contre lui.

« Je n’ai peur de rien. Ils peuvent poursuivre s’ils veulent. J’ai choisi de vivre au Maroc comme mes prédécesseurs ont choisi librement d’aller en France. Rien ne m’empêche d’aller au Sénégal et je n’exclus pas d’y retourner », a-t-il fait savoir.

A rappeler qu’au soir du 24 mars dernier, après l’installation de Bassirou Diomaye Faye, en tant que nouveau président du Sénégal, Macky Sall a pris un avion pour rallier le Maroc où il vit depuis lors.

SOURCE SUDQUOTIDIEN

Falsification des finances publiques : Macky Sall dénonce une cabale politique

Interrogé par Jeune Afrique, l’ancien président sénégalais Macky Sall a fermement rejeté les accusations de falsification des finances publiques portées par le Premier ministre Ousmane Sonko. Selon lui, ces déclarations relèvent d’une manœuvre politique visant à le discréditer.

« Je réfute totalement ces allégations. Nous avons toujours travaillé en toute transparence avec nos partenaires, et chaque année, la Cour des comptes a validé les finances de l’État. Il est absurde de prétendre aujourd’hui que tout était faux », a-t-il déclaré depuis l’Afrique du Sud, où il participait au lancement de « La déclaration du Cap », une initiative pour l’allègement de la dette africaine.

Macky Sall assure ne pas avoir été consulté avant la communication des chiffres de la dette par le gouvernement actuel. « J’ai découvert ces annonces en même temps que tout le monde, par la bouche du Premier ministre. À aucun moment, on ne nous a demandé notre version des faits », déplore-t-il.

Il insiste également sur l’impossibilité de masquer certaines transactions financières. « La dette extérieure est, par nature, traçable. Elle est contractée auprès d’institutions multilatérales ou d’États partenaires et transite par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Il est donc impossible de la dissimuler », affirme l’ex-chef d’État, dénonçant une instrumentalisation politique du débat économique.

C.G. DIOP
SOURCE LESOLEIL

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