DIOURBEL – campagne de sensibilisation sur les énergies renouvelables: le DG de l’ANER pour une réduction du kilowatt à moins de 60 FCFA

La région de Diourbel a abrité, hier mercredi, la cérémonie de lancement de la campagne d’information et de  sensibilisation sur les énergies renouvelables pour le renforcement du développement local, organisée par l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER). Le Directeur général de l’ANER, le Professeur Diouma Kobor, soutient que leur objectif, dans le référentiel Sénégal 2050, est de réduire le coût de l’électricité à moins de 60 FCFA.

«Les énergies renouvelables pour le renforcement du  développement local : défis et opportunités», c’est le thème  retenu pour la la  campagne de sensibilisation sur les énergies renouvelables  pour le renforcement du développement local. Cette rencontre  organisée par l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER) a regroupé l’ensemble des acteurs du développement.

Le Professeur Diouma Kobor, Directeur général de l’ANER, explique que «tout le monde connait le problème que causent les énergies fossiles sur l’environnement et les difficultés d’accès à l’énergie mais aussi du coût et de la facture énergétique. Le Sénégal est très bien doté en énergie solaire, le vent, l’eau et la biomasse. L’idée est de montrer aux gens la possibilité de pouvoir valoriser ces ressources locales. Cela leur permet d’accéder à de l’énergie fiable et durable à bas prix».

Selon lui, objectif de l’ANER «est de sensibiliser tout le pays. Le choix porté sur Diourbel (pour le lancement de la campagne, ndlr) s’explique par le fait que c’est une région qui a des potentialités en termes d’énergie solaire et de biomasse. Il y a beaucoup de déchets qui proviennent des animaux durant la période du Magal de Touba. Et tout cela est valorisant. Nous avons choisi  la région de Diourbel, c’est pour montrer au secteur privé qu’il y a des  opportunités à mettre en œuvre pour renforcer l’employabilité des jeunes».

Et il poursuit : «l’Etat a décidé, dans le cadre du référentiel Sénégal 2050, que le coût de l’électricité soit réduit jusqu’à 60 FCFA.  Et cela ne peut se faire sans l’utilisation des énergies renouvelables, particulièrement le solaire, le photovoltaïque, l’éolien… Si on le mixe au gaz, on peut arriver à un coût moyen inférieur à 60 FCFA. Ce projet de mise en place de lampadaires solaires est très important pour le monde rural ; nous appelons les populations à dénoncer les automobilistes qui font tomber les lampadaires solaires. Il s’agit de leur argent. Il leur appartient de les protéger».

L’adjoint au gouverneur charge du Développement, Djibril Diop, qui a présidé  cette cérémonie de lancement de la campagne d’information et de sensibilisation  sur l’énergie renouvelable de l’ANER, estime que la région de Diourbel ne manque pas d’opportunités «car nous avons un fort taux d’ensoleillement. Il faudrait, à mon avis, transformer ce qui est conçu à la base comme une contrainte en énergie dans ce sens. L’ANER va nous accompagner. Ainsi, elle compte mettre à la  disposition des communes de la région de Diourbel des lampadaires solaires qu’on va incessamment recevoir. Toutes les personnes qui pourraient être intéressées par la question des énergies renouvelables ont été convoquées».

Adama NDIAYE 
SUDQUOTIDIEN

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