IA : le Maroc, l’un des pays les plus dépendants de ChatGPT
Pour gagner du temps ou par souci de perfection, faire recours à ChatGPT est devenu une pratique courante. Cependant, une dépendance accrue peut affecter affreusement les fonctions cognitives et freine le progrès. Presque deux ans se sont écoulés depuis la sortie de ChatGPT par OpenAI, contribuant à l’essor de la révolution de l’IA générative. Selon l’enquête CCI Global Consumer Sentiment Survey 2023 du Boston Consulting Group, la sensibilisation des consommateurs à l’IA est plus élevée que prévu.
Au Maroc et en Afrique du Sud, 80 % des consommateurs ont entendu parler de ChatGPT. Parmi les personnes interrogées, 38 % au Maroc et 31 % en Afrique du Sud utilisent activement cet outil piloté par l’IA.
Un rapport antérieur du FMI classait ces deux pays parmi les 10 premiers en Afrique les plus préparés à l’adoption de l’IA. L’Afrique du Sud, par exemple, a obtenu un score de 0,49 sur l’indice de préparation à l’IA, la plaçant au 3e rang en Afrique, tandis que le Maroc a obtenu un score de 0,42 et se classe 7e au monde.
À l’échelle mondiale, 75 % des répondants à l’enquête de BCG ont utilisé ChatGPT ou un autre service piloté par l’IA. Ce chiffre est étonnamment plus élevé dans des marchés comme l’Inde, le Brésil et les Émirats Arabes Unis, où l’utilisation de l’IA dépasse les niveaux observés dans les marchés dits matures.
L’Inde a la plus grande part (45 %) de personnes utilisant ChatGPT. Cela pourrait être en partie dû au grand nombre d’emplois dans le secteur informatique du pays, où ChatGPT pourrait être un atout précieux.
Les consommateurs voient la valeur que la technologie peut apporter, en particulier pour améliorer leur quotidien, avec 39 % répondant positivement quant à l’influence de l’IA sur cet aspect.
L’enthousiasme pour l’IA sur le lieu de travail est également élevé : 60 % estiment que l’IA aidera à l’apprentissage et à l’éducation, et 55 % anticipent des gains d’efficacité au travail.
Les interrogés ont également exprimé certaines préoccupations significatives concernant l’IA, avec 33 % inquiets de la sécurité des données et des implications éthiques de son utilisation, et 30 % préoccupés par le risque que l’IA remplace des travailleurs dans certains emplois. Comme pour les questions liées au mode de vie, une proportion significative de répondants a exprimé des sentiments partagés sur le rôle de l’IA dans le milieu professionnel.
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SOURCE MSN.COM
