Insécurité à Ouest Foire : Agression en plein jour à la Cité Khandar 2 !

Une insécurité grandissante règne à la Cité Khandar 2, à Ouest Foire, Dakar, où les agresseurs dictent leur loi. L’équipe de leral.net a été témoin d’une agression en plein jour, contre un passager à peine sorti d’un taxi, mettant en lumière la précarité de la situation. Les habitants vivent dans la peur, face à un réseau de trafic de drogue, constaté par le délégué de quartier, qui liste une série d’incidents tragiques, dont le meurtre d’un jeune et la découverte de bébés sans vie dans les poubelles.

L’insalubrité règne, aggravée par l’occupation anarchique des mécaniciens et charretiers à la Cité Khandar 2 d’Ouest-Foire. Les habitants demandent des mesures urgentes de la part des autorités pour déguerpir les garages mécaniques et les décharges d’ordures, ainsi que des patrouilles constantes des forces de défense et de sécurité pour assurer leur sécurité.

L’insécurité a atteint des proportions alarmantes à la Cité Khandar 2. En effet, les agresseurs dictent leur loi dans ce quartier à Ouest Foire, Dakar. Le quotidien des habitants est marqué par la peur et l’incertitude, avec des scènes d’agressions en plein jour devenues monnaie courante. L’équipe de leral.net a été témoin d’un tel acte lorsqu’un passager à peine descendu d’un taxi a été violemment agressé.

Cette agression met en lumière la précarité de la situation dans ce quartier, où l’insécurité a pris une proportion inquiétante. Selon les témoignages recueillis sur place, un vaste réseau de trafic de drogue est constaté dans ces lieux. Ceci accentue le climat de tension et de méfiance parmi les résidents.

Pis, Moustapha Niang, délégué du quartier, révèle : « Un jeune a été tué par ses camarades agresseurs ce mercredi 21 février. Et en 3 ans, 5 bébés sans vie ont été retrouvés dans les poubelles. » Ces événements tragiques exacerbent les craintes et les appels à l’action des habitants.

Outre l’insécurité, l’insalubrité constitue également un problème majeur dans ce quartier. Moustapha Niang déplore la situation en ces termes : « La saleté nous dépasse. Nous avons épuisé toutes les voies de dénonciation. » L’occupation anarchique des mécaniciens et charretiers aux alentours contribue à aggraver cette situation.

Dans un autre angle, il pointe du doigt l’urbanisation anarchique et les constructions illicites, notamment celles érigées sur les canalisations, malgré les risques évidents. Il affirme avoir alerté les propriétaires concernés, en vain.

Face à cette situation alarmante, les habitants appellent les autorités compétentes à prendre des mesures draconiennes pour y mettre fin. Ils demandent notamment le déguerpissement des garages mécaniques et des décharges d’ordures qui camouflent ces faits et sollicitent des patrouilles constantes des forces de défense et de sécurité pour assurer leur sécurité.

Cheikh Pathé Fall

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