Historique – Confrontations avec le pays-hôte : Bilan cauchemardesque pour le Sénégal !
(Envoyé spécial à Yamoussoukro) – Les palmarès servent souvent à replonger dans les annales de l’histoire. Si certains accordent beaucoup d’importance aux chiffres et autres données, d’autres préfèrent vivre le présent.
En attendant la rencontre de lundi prochain à Yamoussoukro, opposant la Côte d’Ivoire au Sénégal, comptant pour les huitièmes de finale de la Can 2023, il urge de rappeler quelques faits marquants du parcours des Lions face au pays hôte, dans la plus prestigieuse compétition africaine.
Parmi les plus récents, on se souvient du fameux match au stade Surulere où le Nigeria, co-organisateur de la Can avec le Ghana, en 2000, va éliminer le Sénégal (1-2), en quart de finale. Un match très tendu pendant lequel l’équipe sénégalaise sera finalement éliminée durant les prolongations, après avoir mené au score jusqu’à la 84e minute.
Quatre ans plus tard, toujours en quart, dans le brouillard de Radès, le Sénégal sera de nouveau victime de la malédiction du pays-hôte. Dans une confusion totale, la bande à Aliou Cissé, alors capitaine de l’équipe, est battue par deux buts à zéro.
Au Caire, en Egypte, deux ans après (2006), le sort va encore s’abattre sur une belle Equipe sénégalaise, favorite de la compétition, mais qui sera sortie après des problèmes d’arbitrage (2-1). La dernière confrontation face au pays organisateur remonte à la Can 2012, en Guinée Equatoriale. Contrairement aux éditions précédentes, les Lions seront éliminés dès la phase de groupe, après une défaite 2 buts à 1, dans l’enceinte du stade de Bata.
Il urge maintenant de tuer le chat noir concernant les pays-hôtes, après avoir brisé la malédiction des champions en titre souvent éliminés au premier tour. Un pari gagné par les hommes de Aliou Cissé avec un record historique de trois victoires en autant de sorties en phase de groupe. Une première pour le Sénégal qui va cette fois-ci tenter de briser une autre malédiction, celle pour un champion d’Afrique sortant de réaliser le «back to back». Un exploit de plus en plus rare.
Par Woury DIALLO – [email protected]