FIDAK – 30ème édition: Saliou Keita, directeur général du Cices dresse un bilan satisfaisant

La 31^e édition de la Foire internationale de Dakar (Fidak) qui a démarré le 7 décembre a officiellement pris fin le 31 décembre dernier,  même si la direction générale  du Cices  a décidé de la  prolonger jusqu’au 7 janvier pour permettre à certains exposants  d’écouler leurs produits. Face à la presse hier, jeudi 4 janvier, le directeur général du Cices, Saliou Keita, a dressé un bilan satisfaisant de cette édition.

Le Centre international de commerce extérieur du Sénégal (Cices) a organisé du 7 au 31 décembre 2023, la 31^e édition de la Foire internationale de Dakar (Fidak).  Cette édition qui a officiellement pris fin  a été prolongée jusqu’au 7 janvier pour permettre à certains exposants d’écouler leurs marchandises. Le directeur général du Cices Saliou Keita a fait  face à la presse hier, jeudi 4 janvier pour faire le bilan de cet événement économique qu’il trouve satisfaisant.  « Cette année, nous avons reçu la participation de  31 pays et 12 participations officielles. Nous avons eu 386 exposants directs et plus de 2500 exposants indirects, a-t-il fait savoir. Il informe par ailleurs  que la grande innovation de cette année, c’est la digitalisation des tickets d’entrée pour qu’il n’y ait pas de rush au niveau des entrées. «  Cette année, on a décidé de faire la digitalisation des entrées. Le client où il se trouve peut  entrer dans la plateforme du Cices  pour télécharger et acheter son ticket d’entrée et arrivé sur place, il ne fait pas la queue pour entrer », explique M Keita.  Le  directeur général du Cices a saisi cette occasion pour inviter les structures de l’Etat à  participer davantage  à la foire. « C’est une obligation. La foire de Dakar est une très belle opportunité pour ces structures de l’Etat. Je préfère Dakar Expo qu’ailleurs », a-t-il lancé. Interpellé sur le désintéressement des Sénégalais  pour cette 31^e édition de la Fidak, le directeur  général soutient : « Nous avons fait tout ce que nous devons faire. Mais si le grand public ne vient pas pour acheter, je n’y peux rien. Nous avons signé des conventions avec des organes de presse. Nous avons fait le tour des représentations diplomatiques. Donc, ce n’est pas un défaut de communication ».

NDEYE AMINATA CISSE