Malgré les blessures et les bombes russes, des ukrainiens prêts à retourner à Avdiïvka

À Avdiïvka, la ville, aux nombreux immeubles détruits, les « attaques russes (sont) constantes », déclare le maire, Vitaly Barabach.

Une centaine de personne ont été évacuées la semaine dernière et un peu moins de 1 500 civils demeurent encore à Avdiïvka, contre 30 000 avant l’invasion russe. Les horaires sont affichés en temps universel.

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EXIL

Des migrants d’Asie centrale racontent les pressions russes pour les envoyer en Ukraine » On m’a proposé des emplois sur des chantiers à Donetsk et Marioupol, j’ai refusé ».

Zoïr Kourbanov est l’un de ces travailleurs migrants d’Asie centrale qui ont quitté la Russie, face aux pressions pour l’envoyer en Ukraine occupée. Cet ouvrier du bâtiment trentenaire construit désormais des appartements dans sa ville natale, Douchanbé, la capitale du Tadjikistan, après dix années passées en Russie.

La crainte de devoir partir dans les territoires ukrainiens occupés et en guerre l’a conduit à ce choix. « Rentrer, même si je gagne bien moins ici ». Plus d’un an et demi après son invasion, la Russie a besoin de millions de travailleurs immigrés pour combler son manque de main d’œuvre, notamment dans les régions ukrainiennes annexées et ravagées par les combats.

Malgré le conflit, la destination reste attractive pour les ressortissants des ex-républiques soviétiques d’Asie centrale : rien qu’au premier trimestre 2023, parmi les 1,29 million de migrants venus travailler en Russie, 90% sont originaires du Kirghizstan, Tadjikistan ou d’Ouzbékistan.

Et Moscou cherche aussi à recruter parmi ces étrangers russophones pour repeupler les rangs de son armée.

Un phénomène difficilement quantifiable, comme celui du retour des migrants par crainte d’être expédiés en Ukraine occupée.

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