Les ONG disent apporter une importante contribution à la politique d’emploi de l’État

Dakar, (APS) – Le directeur exécutif de la Plateforme des acteurs non étatiques du Sénégal, Malick Diop, a relevé, lundi, à Dakar, l’importante contribution des organisations non gouvernementales (ONG) à la politique d’emploi de l’État du Sénégal.Un rapport publié en août dernier sur le sujet, concernant 132 ONG exerçant leurs activités au Sénégal – sur un total d’environ 650 – indique que chacune d’entre elles apporte en moyenne près de 1 milliard de francs CFA ‘’en termes d’investissement’’ par an à la politique d’emploi sénégalaise, a dit M. Diop.Il intervenait au lancement du ‘’dialogue structuré’’, une initiative de l’Union européenne et de la société civile.Selon Malick Diop, chacune des 132 ONG étudiées par le rapport en question génère environ 22 emplois par an.‘’Aujourd’hui, la société civile […] apporte un volume considérable de financements à […] l’éducation, à la santé…’’ a-t-il souligné.‘’Le rapport disponible depuis le 10 août dernier montre que même si elle n’est pas exhaustive, on a une tendance forte démontrant la contribution de la société civile’’ à la création d’emplois au Sénégal, a soutenu M. Diop.L’État du Sénégal a alloué 540 milliards de francs CFA à sa ‘’politique de jeunesse’’, de 2010 à 2023, selon le chef de l’unité de coordination et de suivi de la politique économique au ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Alaya Ouarme.‘’L’évaluation que nous avons faite a permis de constater que de 2010 à nos jours, l’État a injecté plus de 540 milliards de francs CFA dans sa politique de jeunesse’’, a dit M. Ouarme.La politique de jeunesse est une ‘’véritable préoccupation pour le gouvernement sénégalais’’, a-t-il souligné en intervenant au lancement du ‘’dialogue structuré’’ de l’Union européenne avec la société civile. ‘’C’est pourquoi il (l’État) affecte 25 % de son budget à l’éducation et à la formation.’’Les pouvoirs publics sénégalais ont mis en place des structures destinées au financement et à la formation des jeunes à la recherche d’emplois ou désireux d’entreprendre, a rappelé Alaya Ouarme.Il a donné quelques exemples, dont la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes et le Fonds de financement de la formation professionnelle.L’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal, Jean-Marc Pisani, s’est réjoui du lancement du ‘’dialogue structuré’’ entre l’organisation qu’il représente en terre sénégalaise et la société civile.

CS/ESF/MTN

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