Affaire Rubiales: la plupart des joueuses réintègrent la sélection
La grande majorité des internationales espagnoles, en grève depuis l’affaire Rubiales, ont accepté de réintégrer la sélection pour affronter la Suède et la Suisse en Ligue des Nations, à la suite d’un accord avec la Fédération et le gouvernement.
“Nous sommes parvenus à une série d’accords qui seront rédigés et signés demain par la Fédération et le Conseil supérieur des Sports”, a déclaré mercredi à la presse le secrétaire d’État aux Sports, Victor Francos, après des négociations qui se sont prolongées jusqu’aux petites heures. “Sur les 23 joueuses convoquées, deux ont demandé la possibilité de quitter le camp d’entraînement pour des raisons (…) d’inconfort personnel”, a ajouté Victor Francos. Le représentant du gouvernement n’a pas révélé les noms des deux joueuses concernées, mais a souligné qu’elles ne seraient pas soumises à des sanctions, contrairement à ce qui avait été annoncé (suite ci-dessous).
La nouvelle sélectionneuse de l’Espagne, Montse Tomé, avait créé la surprise lundi en convoquant pour les matches contre la Suède et la Suisse une quinzaine de championnes du monde et d’autres joueuses qui avaient demandé à ne pas être sélectionnées jusqu’à ce qu’il y ait des changements au sein de la fédération de football, suite au scandale du baiser forcé de l’ancien président Luis Rubiales sur Jenni Hermoso lors de la Coupe du monde en Australie.
Les promesses de la Fédération
Mardi, les internationales espagnoles s’étaient finalement rendues au rassemblement de l’équipe féminine, tout en affirmant ne pas vouloir rejouer tant qu’une refonte totale de leur fédération (RFEF) n’avait pas lieu. “Les joueuses nous ont fait part de leur inquiétude quant à la nécessité de procéder à de profonds changements au sein de la RFEF et la fédération a promis que ces changements interviendraient immédiatement”, a déclaré Victor Francos mercredi.