Union Monétaire Ouest Africaine : La masse monétaire est ressortie à 46.161,8 milliards en 2022 contre 41.458,8 milliards un an plus tôt

La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) a publié le 7 juin dernier, son « Rapport annuel 2022. L’institution informe que la situation monétaire de l’Union porte l’empreinte de la détérioration des comptes extérieurs, comme en témoigne la baisse en 2022 du rythme de progression de l’agrégat de monnaie au sens large, établi à 11,3% après 16,3% en 2021.

 «La masse monétaire (M2) est ressortie à 46.161,8 milliards en 2022 contre 41.458,8 milliards un an plus tôt. Les actifs extérieurs nets des institutions monétaires de l’Union ont diminué de 3.288,7 milliards pour ressortir à 4.458,0 milliards à fin décembre 2022 », informe la Bceao.

L’impact de cette baisse sur la masse monétaire a été compensé par l’augmentation de 8.680,0 milliards de l’encours des créances intérieures pour se situer à 51.760,0 milliards. Les créances nettes des institutions de dépôt sur les administrations publiques centrales (Apuc), dont des concours du système bancaire aux Etats constituent la principale composante, ont augmenté de 4.729,1 milliards pour ressortir à 20.380,0 milliards en 2022.

Pour leur part, ajoute la Bceao, les créances des institutions de dépôt sur les secteurs de l’économie, autres que l’administration centrale, ont enregistré une hausse de 14,4% en 2022, pour ressortir à 31.380,0 milliards, soit 28,7% du Pib.

Dans le même temps, la base monétaire s’est élargie de 720,3 milliards ou 4,7% en 2022, en se situant à 15.933,6 milliards. Cette évolution est portée par la croissance de ses différentes contreparties. Les concours de l’Institut d’émission aux banques et aux établissements financiers ont augmenté de 3.064,7 milliards, tandis que les actifs extérieurs nets de la Banque centrale ont enregistré une baisse de 3.064,1 milliards. Les créances nettes sur les administrations publiques centrales se sont accrues de 792,8 milliards, dont 340,8 milliards de concours du Fmi.
Adou FAYE

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