Allemagne : la fin du nucléaire, et après ?

Le nucléaire, c’est officiellement de l’histoire ancienne. Samedi 15 avril, l’Allemagne a dit adieu à ses trois derniers réacteurs nucléaires, l’aboutissement d’une promesse controversée, engagée de longue date. De quelles énergies l’Allemagne va-t-elle désormais dépendre ?

C’est la fin de dix années de tergiversations. Samedi 15 avril, à minuit, les centrales d’Isar 2, Neckarwestheim et Emsland ont été définitivement déconnectées du réseau électrique. « La fin d’une ère », exprime l’énergéticien RWE. »Une date historique » »Enfin, l’énergie nucléaire appartient à l’histoire ! faisons de ce 15 avril une journée mémorable », se félicitait samedi Greenpeace, à la pointe de la lutte antinucléaire. L’ONG a d’ailleurs organisé à cette occasion une célébration d’adieu au pied de la porte de Brandebourg à Berlin.

La sortie du nucléaire « arrive trop tard et non trop tôt », a de son côté lancé lors d’un rassemblement, le député Jürgen Trittin, figure du parti des Verts.

Le 15 avril est une « date historique », a-t-il assuré. C’est l’aboutissement du combat mené depuis plusieurs décennies par le puissant mouvement antinucléaire allemand contre « une technologie dangereuse, non durable et coûteuse ».

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