Rencontre – Pour mieux se faire connaître de l’extérieur: Le Faise s’ouvre aux députés de la diaspora
Le Fonds d’appui à l’investissement des Sénégalais de l’extérieur (Faise) veut davantage se faire connaître des Sénégalais de l’extérieur. C’est ce qui explique la tenue, hier, d’un atelier dans ce sens, auquel ont été conviés les parlementaires de la 15ème région chargés de faire la vulgarisation du Faise auprès de la diaspora.
Le Fonds d’appui à l’investissement des Sénégalais de l’extérieur (Faise) veut faire des députés de la diaspora une courroie de transmission pour mieux faire connaître la structure aux Sénégalais de l’extérieur. Il a organisé, hier, un atelier auquel ont été conviés les parlementaires de la 15ème région afin de partager des informations sur le fonctionnement du Faise dont auront besoin les Sénégalais de l’extérieur dans le cadre de l’accompagnement que la structure leur apporte dans le financement de leurs projets. «Donc, il est impératif d’impliquer les députés de la diaspora. Aujourd’hui, pour acter la rupture et aller vers la transparence, il va falloir impliquer dans le fonctionnement de cette institution, les députés pour qu’ils puissent connaître le fonctionnement de cette boîte, mais en même temps faire passer le message parce que le Faise était une agence qui n’était pas très bien connue», note Khoureychi Thiam, administrateur du Faise. Cette démarche, consistant à informer la diaspora par rapport au fonctionnement du Faise, relève de la rupture, selon M. Thiam. «Aujourd’hui, nous allons acter cette rupture de par la transparence, la communication, mais aussi par l’accès aux informations pour qu’elles puissent être relayées là où il faut, c’est-à-dire les Sénégalais de la diaspora qui ont beaucoup contribué dans le développement du pays», ajoute le patron du Faise.
Parlant de l’accompagnement des Sénégalais de l’extérieur dans le financement de leurs projets, Khoureychi Thiam tient à remettre les choses à l’endroit en disant que le Faise n’a pas été mis en place pour des financements «claniques ou partisans», mais qu’il est à la disposition de tous les Sénégalais, sans distinction d’appartenance politique. «L’argent envoyé par les Sénégalais de l’extérieur à leurs familles, estimé à 1847 milliards de nos francs, soit le quart du budget de l’Etat du Sénégal, doit être redirigé, note Khoureychi Thiam, vers des investissements pour favoriser la création d’emplois.»
Par Amadou MBODJI – ambodji@lequotidien.sn